Au cours du premier trimestre de l’année en cours, l’Agence nationale de développement de l’investissement a recensé 2632 projets d’investissements pour un montant de 682 milliards de dinars dont le quart soit 129 milliards de dinars d’investissements directs étranger (IDE). Le nombre d’emplois à créer dans le cadre de ces projets devrait atteindre les 51.600 dont 11.100 directs par les IDE.
Dressant ce bilan l’ANDI qui souligne un accroissement de 50% par rapport à la même période de l’année dernière parle d’une relance de l’investissement entamée. Un résultat expliqué selon la même source par les facilitations prises par le gouvernement notamment à l’égard des opérateurs économiques nationaux à travers les modifications apportées au cadre réglementaire régissant l’acte d’investir. Il s’agit notamment de la disposition de la loi de finances pour 2014 prévoyant que les projets inférieurs à 1,5 milliard de dinars ne soient plus soumis au visa du Conseil national des investissements (CNI).
Sur un autre registre, on note la généralisation du guichet unique à travers l’ensemble du territoire national ainsi que les exonérations fiscales et parafiscales. Ce qui a suscité l’attrait des investisseurs algériens D’ailleurs, le bilan de l’ANDI relève une prédominance des investissements locaux avec 2.615 projets déclarés à travers le territoire national, soit 99,4% du total des projets déclarés pour une valeur de 553 milliards de DA (81%), permettant la création d’environ 40.500 emplois (78%). Cependant, d’autres mesures sont toujours en attente. Dans ce cadre, faudrait-il rappeler les promesses émises par le staff électoral de Bouteflika lors de dernière campagne électorale.
« L’acte d’investir ne doit jamais être un acte administratif mais un acte économique », s’était engagé Abdelmalek Sellal devant le patronat lors de la présentation du programme de Bouteflika promettant dans le même sillage l’amendement de la loi relative à l’investissement dans le sens de la liberté d’investir. Le temps est donc aujourd’hui à l’attentisme.
M.Z.