Anarchie, amateurisme et laisser-aller Secteur des transports : il est temps d’y mettre de l’ordre

Anarchie, amateurisme et laisser-aller Secteur des transports : il est temps d’y mettre de l’ordre

Le problème des transports, en Algérie, est un véritable casse-tête chinois pour les usagers. A commencer par ceux qui prennent le train et qui doivent toujours prendre leur mal en patience.

En effet, le sigle «SNTF» évoque, désormais, chez les citoyens, la colère, la déception et les interminables attentes dans les gares à cause des sempiternels retards et des grèves à répétition. Pour les usagers des taxis, c’est tous les jours une nouvelle aventure. Une course en taxi commence en effet par l’appréhension de ne pas en trouver et se termine, toujours, par un petit suspense : «Combien vais-je payer ?». Les taxis sont l’un des moyens de transport les plus utilisés par les Algériens, notamment, dans les grandes villes du pays, mais restent les plus pénibles. Emprunter l’autobus n’est pas non plus la joie.

«Avancez vers l’arrière», et aussi «Retournez à l’avant» ! Ces phrases sont répétées, comme un leitmotiv, au niveau de presque tous les arrêts de bus. A l’intérieur, des voyageurs s’entassent comme des sardines tandis que le receveur, lui, souvent en tenue pour le moins négligée, Kit mains libres à l’oreille, crie à tue-tête, tout au long du trajet, pour transmettre des messages au conducteur. Les passagers, eux, sont considérés avant tout comme des marchandises. L’avion reste encore un luxe en Algérie, à un moment où dans d’autres pays, l’accès y est à des prix imbattables. Lignes intérieures ou lignes internationales, les voyages en avion ne sont pas à la portée de la bourse de l’Algérien moyen. Il y a, par ailleurs, cette manie de ne jamais être à l’heure ajoutée à la sempiternelle annulation des vols à la dernière minute.

R. K.

LG Algérie