Amnistie générale pour 7000 terroristes ? Ouyahia «dément formellement cette rumeur»

Amnistie générale pour 7000 terroristes ? Ouyahia «dément formellement cette rumeur»

Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a démenti formellement dimanche 29 mai les informations évoquant une prochaine libération de milliers d’islamistes détenus pour terrorisme, dans le cadre de la politique de réconciliation nationale. Ces informations laissaient croire que d’anciens responsables du GA (Groupe islamique armé) du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et du FIS (Front islamique du salut) négocieraient avec le pouvoir une amnistie générale pour des milliers de terroristes ainsi qu’un retour du parti islamiste sur la scène politique.

« Je démens formellement cette rumeur avec tous les respects dus aux frères qui l’ont annoncée », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue dimanche 29 mai.

Dans une déclaration faite dimanche 15 mai à l’agence Reuters, Hachémi Sahnouni indiquait que 7000 personnes emprisonnées pour des faits liés au terrorisme devraient bénéficier d’une mesure d’amnistie générale.

« Nous avons reçu une réponse positive à un très, très haut niveau. La réconciliation nationale évolue vers une amnistie générale, pour tourner la page de la tragédie », révélait de ce côté au journal Le Monde en date du mardi 24 mai Hachémi Sahnouni, ex-responsable du FIS dissous en mars 1992.

Coup de bluff ou vraies négociations, les deux personnages avaient précisait que cet accord entre les islamistes et les autorités algériennes comprend 14 points dont trois sont connus : la levée de l’état d’urgence, la libération des prisonniers islamistes et le rétablissement de leurs droits civiques. Le reste du document n’a pas encore été divulgué.

Cette amnistie devrait intervenir soit le 19 juin ou le 5 juillet

D’anciens responsables du GIA (Groupe islamique armé) du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et du FIS (Front islamique du salut) négocieraient, selon ces deux personnes, avec le pouvoir une amnistie générale pour des milliers de terroristes ainsi qu’un retour du parti islamiste sur la scène politique.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika, 17 540 terroristes on été graciés entre juillet 1999 et septembre 2010.