Amel Wahbi a beaucoup de respect pour la chanson kabyle et aime écouter Idir, cheikh El Hasnaoui, Djamel Allam et bien d’autres chanteurs de la région.
La chanteuse Amel Wahbi a annoncé hier la sortie d’un nouvel album en septembre prochain comprenant ses meilleurs tubes, alors qu’en Egypte un autre produit, prêt à 70%, sera mis sur le marché une fois le calme totalement revenu dans ce pays. Elle s’exprimait depuis Tizi Ouzou où elle devait animer dans la soirée le dernier spectacle de la sixième édition du Festival arabo-africain de danse folklorique.
La fille prodige de Skikda a également indiqué qu’elle préparait une tournée en Algérie. «J’ai toujours rêvé de chanter à Tizi Ouzou que je connais depuis longtemps. Aujourd’hui, je suis émue de me retrouver dans cette ville», a-t-elle répondu à la question de savoir quels étaient ses sentiments en participant au Festival de danse folklorique. Elle dit également avoir été frappée par une forte présence féminine dans les rues de la capitale du Djurdjura. A la rumeur concernant les trois milliards de centimes qu’elle empocherait pour sa prestation au stade Oukil-Ramdane, elle a apporté un démenti, tout comme d’ailleurs le commissaire du festival, Ould Ali El Hadi, qui a indiqué que le cachet réservé pour l’hôte de la manifestation ne représente même pas 3% du montant révélé par un quotidien. Amel Wahbi a beaucoup de respect pour la chanson kabyle et aime écouter Idir, cheikh El Hasnaoui, Djamel Allam et bien d’autres chanteurs de la région. S’agissant de sa brève expérience dans le cinéma, elle a confié que son désir est de jouer un bon rôle et non celui de chanteuse dans le film Babor D’zair. A propos de ce qui se passe en Egypte où elle a longtemps vécu, elle a déclaré : « Cela me touche fortement». Abordant la situation en Algérie en réponse à une question, elle a affirmé que «dans notre pays il y a beaucoup d’espoir».
Par Hamid Messir