Amara Benyounès à Tizi Ouzou : « Le cerveau de Bouteflika fonctionne mieux que le mien »

Amara Benyounès à Tizi Ouzou : « Le cerveau de Bouteflika fonctionne mieux que le mien »

Le secrétaire général du Mouvement populaire Algérien ( MPA), Amara Benyounès a assuré, mardi au cours d’un meeting à Tizi Ouzou, que « j’ai rencontré la semaine dernière le Président de la République lors de son audience accordée au ministre portugais, je vous jure que son cerveau travaille beaucoup plus que le mien ».

Il a rappelé qu’après avoir tenté un coup d’état militaire puis médical après l’accident cardiovasculaire (AVC) qu’avait eu le président, les partisans du « tout sauf Bouteflika » veulent maintenant nous ramener des années en arrière en appelant à une période de transition et au retour de l’ex-FIS dissous.

Pour Amara Benyounès, le vote est un acte démocratique arraché au prix de longs combats menés par des militants dont certains de leur vie avant d’appeler à se rendre massivement aux urnes le 17 avril prochain sans manquer de s’en prendre aux animateurs du front du boycott qu’il accuse de’avoir fait alliances contre nature. A ce propos, il a déclaré qu’ils sont prêts à s’allier avec le diable rien que pour faire barrage à un 4e mandat.

De son coté, le président du TAJ, Amar Ghoul a soutenu, lors de sa prise de parole au cours du même meeting, que le boycott et la transition, ne constituent pas la solution, mais plutôt, elles mènent vers l’impasse duquel il sera très difficile d’en sortir.

Par ailleurs, un groupe de jeunes essentiellement des étudiants ont improvisé un rassemblement devant la maison de la culture Mouloud Mammeri où se tenait le meeting électoral de Amar Ghoul et Amara Benyounès pour scander des slogans hostiles au 4e mandat.

Ils ont tenté d’accéder à l’intérieur de la salle mais en vain d’autant plus qu’un important dispositif policier a été déployé aux alentours de la salle avant et pendant le meeting.

Les services de sécurité ont été mis en état d’alerte craignant des débordements à l’occasion du déplacement des deux partisans du candidat Abdelaziz Bouteflika.

La tension était perceptible aux alentours comme à l’intérieur de la salle de maison de la culture à tel point que l’attachée de presse de Amara Benyounès a tenté d’empêcher les journalistes de prendre des photos.