Lors de son passage à la chaîne1 de la radio, le ministre des Transports a déclaré être insatisfait de la qualité de service qu’offrait la compagnie aérienne «Air Algérie». Selon le ministre, les retards d’Air Algérie sont multiples, et cela va du manque d’avions à l’absence d’équipements d’atterrissage, et ce, en dépit du renouvellement graduel, ces dernières années, à hauteur des deux-tiers de la flotte d’avions, pour un coût global de 60 milliards DA, a-t-il déclaré.
Poursuivant dans le même ordre d’idées, et s’agissant de l’agrément de nouvelles compagnies privées, le dossier est toujours bloqué, le ministre déclarant que la loi sur l’ouverture du transport maritime et aérien existe «mais l’expérience douloureuse de la compagnie Al-Khalifa pousse à retarder pour le moment cette ouverture».
Concernant le transport urbain, le ministre a affirmé que ‘‘le transport urbain est le plus difficile à gérer, dans la mesure où il faut éviter de toucher de façon brutale à des habitudes qui sont là depuis très longtemps ’’. En outre, il ne faut pas oublier également que l’organisation des transports s’appuie sur la construction de gares routières, de stations urbaines et l’aménagement d’aires de stationnement. Par conséquent, si on n’a pas ces appuis, on ne peut rien faire, a t-il conclu. Par ailleurs, le ministre a annoncé que son secteur vient d’être renforcé par l’attribution récente de 2 000 nouvelles licences d’exploitation, sachant que 5 000 restent en attente. S’agissant du tronçon portant extension de la ligne de tramway d’Alger Bordj El-Kiffan-Derganah, il sera livré à la fin 2013, a-t-il encore déclaré.
Ce «tronçon de 7 km est libéré de toutes les contraintes, et nous espérons que, d’ici la fin de l’année, il sera mis en service», a-t-il indiqué. Selon ses propos, les retards dans ce projet, comme dans de nombreux autres, sont surtout dus à l’expropriation et aux problèmes de déviation des réseaux d’électricité, du gaz et d’assainissement.
Enfin, l’hôte de la radio n’a pas manqué de souligner que le nouveau code de la route n’est pas venu, certes, à bout du terrorisme routier, mais il a réussi à faire baisser le taux de mortalité en une année.
Sandra Touat