Amar Saïdani se justifie «J’ai le droit de défendre le FLN et son président

Amar Saïdani se justifie «J’ai le droit de défendre le FLN et son président

Le secrétaire général du front de libération (FLN), Amar Saïdani, est revenu hier sur le contenu de ses déclarations rapportées notamment par l’agence Reuters, expliquant qu’il n’a jamais  » parlé au nom de la présidence « , ni avoir voulu être l’intermédiaire où s’occuper des affaires du DRS.

Les propos de Saïdani au sortir d’une rencontre avec une délégation de l’Organisation des enfants de chouhada (ONEC), conduite par Tayeb El Houari, sonnent comme une réplique aux déclarations du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, faites mardi devant la société civile à Sétif, où il avait dit que « de temps en temps, des voix se permettent de parler au nom des institutions ou du peuple ». « Que chacun s’occupe de ce qui le regarde.

Un élu est un élu. Un responsable de parti est un responsable de parti. Nous ne voulons d’aucun intermédiaire et les institutions doivent être respectées », avait déclaré le premier ministre.

Ces « remises à l’ordre « , semblent avoir irrité le secrétaire général du FLN qui dit  » assumer  » ses propos qu’il réitérera à l’avenir expliquant toutefois : « je n’ai jamais parlé au nom de la présidence et des services de renseignement (DRS) », a-t-il dit avant d’ajouter un tantinet accusateur : « j’accuse tous ceux qui me prêtent ce genre d’allégations ».

Il avait pourtant déclaré que  » Abdelaziz Bouteflika veut faire adopter avant l’élection présidentielle d’avril prochain, des réformes constitutionnelles visant à mettre fin au rôle politique de faiseurs de roi « , ajoutant qu’il veut également « instaurer en Algérie, une société civile et à limiter l’influence politique du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) », qui continuera selon lui, « à jouer son rôle mais ne sera plus impliqué dans la vie politique, dans les partis, les médias et la justice ». Sans renier complètement ses propos, Amar Saïdani tente de les justifier autrement, en mettant en exergue son « droit de défendre le Front de libération nationale et son président Abdelaziz Bouteflika ». Amar Saïdani, estime que la conjoncture actuelle est cruciale. Il veut inscrire ses déclarations à Reuters, dans le cadre d’une réplique à ceux qui veulent nuire à L’Algérie. « Une campagne virulente est menée contre le FLN et son président en cette conjoncture « , a-t-il affirmé hier, estimant que cette campagne a une relation directe «avec les élections présidentielles et la candidature de Abdelaziz Bouteflika.» Pour lui, la scène politique a besoin actuellement de « calme et de sérénité ». Il appellera dans un autre contexte, comme l’a déjà fait Amar Ghoul de Taj, ceux auxquels on prête l’intention de se porter candidats à la présidentielle de 2014 à passer à l’acte.

Par Sofiane Aït Mohamed