Amar Saidani et Louisa Hanoune, les baveux de la Djoumloukia !

Amar Saidani et Louisa Hanoune, les baveux de la Djoumloukia !

Il a créé ces dernières années une nouvelle haute fonction étatique. Celle de baveux et glossateurs de la république. Une fonction officielle qui a son utilité car elle permet de diffamer, d’agresser verbalement et lancer toutes les accusations impunément sans jamais rendre de comptes et dont les titulaires bénéficient de toutes les immunités.

Cette fonction a son utilité dans l’Algérie d’aujourd’hui, celle de Bouteflika car quand un clan veut attaquer l’autre sans se salir les mains, il lance ses baveux contre lui. Et accessecoirement, il utilise des médias nourris à la rente pétrolière et ses plumes de service. Malheureusement cette méthode a ses inconvénients. Ces assauts sont tellement fréquents et farouches avec le pactole pétrolier qui fond que ces clans jadis secrets, inconnus du grand public, souterrains malgré tous les écrans de fumée, se dévoilent, se révèlent et avec eux tous les pions qu’ils utilisent.

Les analyses en deviennent plus faciles. Ainsi quand un Saïdani attaque violemment Toufik ou Belkhadem ou bien quand la dame Hanoune attaquait jadis Khellil, Temmar ou Benbitour et aujourd’hui Saïdani ou Labidi le traitant de tous les noms d’oiseaux, le plus naïf de ces analystes conclue rapidement qui est derrière l’un et l’autre. Le premier c’est sûr, la fratrie reliquat de l’ancien clan d’Oujda, le second, les chamarrés cachés.

Attention, cette fonction est protégée, patronnée, car officielle et reconnue par les parties en guerre. Gare à ceux qui veulent jouer aux dobermans indépendants, sans protection. Ils sont out de suite écrasés, liquéfiés.

Malheureusement ces pantins d’une scène politique réduite au folklore ne sont que de l’écume. Ils brassent du vent. Aucun ne poursuivra jamais l’autre en justice et les insultes et accusations vont petit à petit s’éteindre sans suite car tous ces gens se tiennent les uns les autres par la barbichette.

Abdelkader Benarbi