«Nous sommes tous responsables de cette défaillance qui était marquée par la fermeture des kasmas à travers l’ensemble des wilayas», a-t-il déploré
«Le FLN salue et soutient toutes les décisions à prendre par la justice algérienne dans l’affaire Khalifa», a affirmé le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. De tels propos ont été faits en marge du rassemblement qu’il a animé hier dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Auparavant, dans son discours laconique, il est revenu sur la présidentielle de 2014 en déclarant, tout en recadrant ses propos, que «notre candidat à la présidentielle de 2014, c’est le Président Abdelaziz Bouteflika» ajoutant que «le choix s’impose de lui-même».
Sous les applaudissements de plusieurs centaines de militants, cadres et élus locaux et hiérarchiques de l’ex-parti unique venus de différentes kasmas et mouhafadhas de la région ouest du pays.

Et après cette annonce tant attendue par les militants FLN, Saâdani a longuement rappelé le parcours du Président Bouteflika depuis qu’il a occupé le poste du premier magistrat du pays en 1999.
Plus loin, le nouveau patron du vieux parti n’a, au fur et à mesure du développement de son discours, pas omis d’évoquer le programme économique et social et même diplomatique du Président Bouteflika enchaînant tout en rappelant le programme de la Réconciliation et la Concorde civile initié par le Président Bouteflika dans le but d’asseoir la paix et la sécurité après la décennie noire avant de passer aux grands chantiers qu’il faut parachever.
«Nous continuerons dans la consolidation des mêmes concepts et idées du président de la République», a-t-il affirmé. Saâdani, tout en se félicitant du rajeunissement des effectifs de sa formation, annonce le programme de modernisation du FLN. Et d’annoncer les dix commandements de son programme qui vise surtout à rassembler tous les militants, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui et même ceux qui ont été marginalisés, afin de rendre le FLN fort et indétrônable.
Au passage, il n’omettra pas dans un bloc de déclarations de reconnaître que la formation du FLN a, à un moment donné, failli à sa mission. «Nous sommes tous responsables de cette défaillance, qui était marquée par la fermeture des kasmas à travers l’ensemble des wilayas du pays à cause des conflits internes interminables», a-t-il déploré avant de se disculper.
La finalité est bien évidemment de réussir son coup médiatique sans pour autant désigner nommément un quelconque responsable ayant été à l’origine de l’échec. «Nous n’accusons personne, car notre objectif est de réunir les forces vives de notre parti sur de bonnes bases», a-t-il indiqué ajoutant que «ces bases seront adoptées en fonction de la conception d’une formation politique moderne», avant de préciser déclarant que «le ton est au renouvellement des structures locales du parti sur la base des idées novatrices».
Une telle mission serait sans aucun doute un prélude vers une autre besogne toute harassante. Il s’agit là de la présidentielle de 2014 pour laquelle le Front de libération nationale est, comme à son accoutumée, appelé à jouer un rôle de premier ordre.
Amar Saâdani a dans ce chapitre bien nommé, haussé le ton en appelant tout d’abord à la révision de la Constitution avant la présidentielle.