Amar Saâdani, le secrétaire général du Front de Libération National serait dans le collimateur de la présidence après plusieurs bourdes qui ont agacé El Mouradia et cette dernière a envoyés plusieurs signaux bien reçus par les sphères les plus influentes au FLN.
L’actuel SG du FLN serait l’un des acteurs à écarter du système politique après ses sortis non appréciées par la présidence, notamment celle qui a relation avec la nouvelle constitution et le bras de fer qu’il engage sur la presse interposée avec le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique et actuel directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia.
La première bourde de Amar Saâdani était en relation avec la question Sahraoui où il a insinué sur le plateau d’Ennahar TV qu’il a d’autres positionsque celle de l’Algérie officielle, suivie par son opposition à l’article 51 de la nouvelle constitution entrée officiellement en vigueur le 7 mars ainsi que des menaces envers le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, d’utiliser sa majorité dans le parlement pour s’opposer, en cas de designation d’Ahmed Ouyahia comme premier ministre.
Un signal très fort était émis par la présidence qui’a chargé l’ex-secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, d’être le porteur d’un message de condoléances du chef de l’Etat, président du parti, à Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le Parlement et membre du comité central qui venait de perdre sa mère.
Par ailleurs, et comme annoncé par Amar Saâdani qui, s’exprimant devant un aréopage de secrétaires généraux de mouhafadha du parti réunis à Alger le 2 mars dernier, a soutenu qu’un “remaniement ministériel aura bientôt lieu et qu’il ne concernerait pas Abdelmalek Sellal”, les rumeurs refont surface, on parle d’un lifting qui toucherait le tiers de la composante du gouvernement. Un remaniement qui exclurait, le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
