Amar Saadani lors d’une conférence de presse, «Le FLN n’est pas en crise»

Amar Saadani lors d’une conférence de presse, «Le FLN n’est pas en crise»

Lors d’une réunion de bureau politique de son parti, tenue ce jeudi, le secrétaire général du Front national de libération (FLN), s’est attaqué à l’opposition dont l’initiative découle, a-t-il dit, « d’un manque de maturité ».

L’appel de l’instance de concertation et de suivi de l’Opposition (ICSO) née de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique sollicitant l’adhésion du peuple algérien à son initiative de transition démocratique n’a pas laissé de marbre Amar Saadani. Pour lui, une formation politique qui appelle à des manifestations de rue dans le contexte actuel n’est pas une décision responsable. Cela relève beaucoup plus du manque de maturité que d’autre chose, estime le Sg du FLN.

S’agissant de la fronde de ses opposants qui menacent de le destituer, Saadani dira d’emblée que le FLN n’est pas en crise et que les quelques perturbateurs qui mènent cette compagne n’ont qu’un objectif, servir leurs intérêts personnels et non celui du parti. Il ne manquera pas d’ailleurs de critiquer certains organes de presse qui ont, selon lui, fabriqué cette crise.

A ce propos, les membres du BP ont réitéré leur soutien aux décisions prises par le SG ayant trait aux nouvelles nominations au sein des mouhafadhates, estimant que celles-ci répondent aux attentes des militants. Le BP a saisi également cette occasion pour appeler la base militante à s’unifier pour atteindre les objectifs du parti.

M. Saadani a par ailleurs salué l’initiative du FFS, mais expliquera-t-il, « nous ne sommes pas en désaccord et nous ne sommes entendus sur rien pour l’instant à part de se rencontrer une autre fois après que le FFS clôture ses rencontres de concertation ».

Le SG du l’ex-parti unique a réitéré la disponibilité de son parti à dialoguer avec toute la classe politique pour l’intérêt de l’Algérie à condition de ne pas mettre en cause la crédibilité des élections présidentielles du 17 avril dernier et de la légitimité du président de la République.

Noreddine Izouaouen