Les partis qui ont porté la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour le quatrième mandat veulent reprendre l’initiative, face à l’offensive de l’opposition. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu mardi une réunion entre le FLN et le MPA. Le but, expliquent Amar Saâdani et Amara Benyounès « est d’échanger des points de vue, des analyses sur la situation politiques du pays ».
Mais pour lever toute ambigüité sur le sens de cette consultation, les deux chefs du FLN et du MPA se défendent de « vouloir faire de l’opposition à l’opposition ». Cependant, précise le chef du FLN « les portes de la concertation restent ouvertes pour les partis de l’opposition constructive ». Entendre : les partis qui ne remettent pas en cause les institutions élues et qui ne remettent pas en cause le mandat du président Bouteflika, encore moins sa capacité à présider.
Cette rencontre entre Benyounès et Saâdani sera suivie par d’autres dans les prochains jours avec d’autres partis qui sont dans la mouvance présidentielle. Exit donc le FFS, qui donne l’impression d’être dans une démarche solitaire qui n’offre pas de lisibilité. A ce propos, Saâdani a expliqué que la rencontre avec la direction du FFS relevait plus d’un principe que d’un engagement, du fait ajoute t-il que « nous ne connaissons pas les fondements et la finalité de la démarche de ce parti.
Par ailleurs, la démarche de Mouloud Hamrouche, notamment sa dernière sortie à Oued Souf ne trouve pas grâce aux yeux de Benyounès pour qui « l’activité politique doit se faire dans le cadre d’un parti ».
