Le leader de Taj évoque des solutions radicales pour sauver le complexe industriel Enad.
Le leader de Taj, le docteur Amar Ghoul qui a démarré sa campagne sur les chapeaux de roue, poursuit son périple à la lisière des Hauts-Plateaux.
Cette fois c’est à partir de Sour El Ghozlane (ex-Aumale) que Amar ghoul a reformulé les grandes lignes de son programme à l’adresse de toute la population de la wilaya de Bouira, une wilaya qui a tout intérêt à redéfinir ses priorités à la lumière de la nouvelle dynamique économique et industrielle du pays. Il a d’ailleurs a fait salle comble à la salle des fêtes de Sour El Ghozlane, qui l’avait déjà accueilli en 2014 à l’occasion de la présidentielle.
S’adressant à l’assistance, Ghoul a rappelé qu’il avait transmis en haut lieu «le voeu de voir Sour El Ghozlane hissée au rang de wilaya». C’est chose faite a-t-il dit. Des youyous et une salve d’applaudissements s’ensuivirent. Ce qui renseigne sur le désir des citoyens «d’Essour» de voir de meilleurs lendemains pour leur localité qui abrite pourtant d’importants sites industriels, à l’instar de la cimenterie et de la désormais ex-Enad ou usine de détergents qui a sombré depuis au moins deux ans.
Ghoul a exprimé sa volonté de voir cette unité industrielle redécoller et renouer avec la production afin de nourrir de plus belle quelque 500 familles. Amar Ghoul a ainsi choisi Sour El Ghozlane pour s’adresser à toute la wilaya de Bouira autour de laquelle constellent de nombreuses communes et 12 communes. Il a surtout invité cette dernière à inverser son schéma relatif au secteur économique. «Il n’est pas normal que ce territoire riche en capacités agricoles et tellement prometteur au plan industriel, affecte 35% de ses forces vives au secteur tertiaire, alors que seulement 13% vont à l’agriculture et 8% à l’industrie»a-t-il établi en ajoutant: «Il est temps d’inverser la vapeur.»
Il n’a pas manqué de souligner que Bouira a tout à gagner à coller au schéma inédit qui donne la part belle aux projets structurants et d’encourager l’émergence de PME-PMI qui activent dans des créneaux porteurs comme l’artisanat ou le tourisme. Il a en effet suggéré d’exploiter à fond les ressources touristiques que recèle la wilaya, notamment Tikjda que le programme de Taj prévoit de muer en zone touristique d’excellence. Idem pour le fameux mont de Dirah à Sour El Ghozlane lequel pourrait, selon Ghoul, être susceptible d’abriter un sanatorium du haut de ses 1300 m. La liste de Taj à Sour El Ghozlane compte de nombreux cadres et à leur tête Abdelhak Khelifa.