Cette nouvelle formation, affirme son leader, affiche un soutien indéfectible au programme du Président Abdelaziz Bouteflika et se propose de le mettre en œuvre en participant « dans toutes les institutions et instances élues et exécutives.»
«Le parti TAJ travaille pour l’Algérie, rien ne peut entraver notre chemin», a déclaré, hier, Amar Ghoul, président, lors d’une conférence de presse tenue au siège national de son parti. Devant un parterre de journalistes, il dira que la campagne «incendiaire» menée contre sa formation est une source de «motivation qui nous permettra de travailler davantage». Preuve en est, explique le président de cette nouvelle formation, l’un des points cardinaux du programme du TAJ, consiste en la «moralisation de l’acte politique».
Les tirs croisés que s’échangent certains leaders politique sont, à ses yeux, « une aberration ». Il profite de cette rencontre avec les médias pour appeler à une concurrence « constructive et honnête entre les programmes et les hommes, pour le bien de l’Algérie », laissant l’urne décider du vainqueur lors des rendez-vous électoraux. Répondant aux questions des journalistes, M. Ghoul affirme que l’ascension réussie en un « temps record », TAJ une formation qui «dérange» et qui «fait peur». D’une voix qui porte, il rassure que les « opportunistes » n’ont pas de place au sein de son parti. Et d’affirmer qu’il ne veut d’aucun « monopole de l’espace politique ». Le TAJ qui, selon lui, est un parti de valeurs, « ouvre ses portes devant tout militant convaincu de nos idées ». A ce sujet, il souligne qu’en dépit de son statut de nouveau-né de la sphère politique, TAJ connaît une « affluence record de cadres ».
Aussi, M. Ghoul indique qu’il ne ferme pas les portes à toute personne qui compte rejoindre d’autres formations. « On ne peut pas apposer un veto contre la conviction des gens », tranche-t-il. Cependant, une question taraude les esprits : le TAJ entre-t-il en lice en prévision des élections locales du 29 novembre ? M. Ghoul ne tranche pas encore, affirmant que sa priorité est la « structuration du parti ». Un défi parmi d’autres pour la nouvelle formation qui se positionne comme un espace rassembleur de tous les Algériens et promet d’être leur porte-voix. « Cette merveilleuse toile », décrit M. Ghoul, TAJ se fixe comme « but suprême », la construction de l’Algérie.
« Une Algérie sécurisée, stable, développée, forte et pionnière devant les nations », des slogans qui renvoient au programme du Président Bouteflika. Un programme que ce nouveau parti se propose de mettre en œuvre en participant « dans toutes les institutions et instances élues et exécutives afin de prendre en charge les préoccupations des citoyens ». Le leader du TAJ affiche son soutien ferme au programme du nouveau gouvernement.
Dans sa stratégie, M. Ghoul compte mettre en avant les deux piliers de son parti, à savoir les jeunes qui sont « la colonne vertébrale du parti, l’énergie et la véritable ressource du pays et l’après-pétrole » et aussi la femme : « Nous voulons qu’elle soit un élément essentiel » dit-il en parlant de postes de responsabilités au sein des hautes instances de TAJ.
Enumérant entre autres axes essentiels qui constituent le programme du parti, le leader du TAJ cite dans l’ordre, le parachèvement du chantier de l’État de droit et des institutions démocratiques, la construction d’une économie forte et concurrentielle productrice de richesses et pourvoyeuse d’emplois et garante d’une justice sociale.
M. Ghoul insiste, d’autre part, sur l’aménagement du territoire et la prise en charge des préoccupations prioritaires, à savoir le logement, l’éducation, la santé, le service public… Comme il sera question de réhabiliter l’échelle des valeurs sur la base des valeurs algériennes, la lutte contre la corruption et les fléaux sociaux ainsi que la consolidation de la place de l’Algérie sur la scène internationale. Soit tout un programme !
FOUAD IRNATENE