Amar Ghoul, invité du « petit déjeuner » du journal El Khabar, est revenu sur les relations entre Bouteflika, Gaid Salah et Médiène, pour prendre le contre-pied de ce qui fait ces derniers jours les choux gras de la presse. A l’en croire, tout baigne dans l’huile entre les trois hommes.
« Je joue au foot trois fois par semaine avec Toufik et pas plus qu’avant-hier, on a joué jusqu’à 22 heures », dit-il et revenant justement sur ses dernières déclarations au sujet des parties de football avec le général Médiène. « Si j’ai fait ces déclarations, que j’assume totalement, c’est pour adoucir le climat et démentir l’existence d’une tension entre le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, Ami El Gaid Salah et le général Toufik ».
Et d’expliquer encore le sens de sa démarche « j’ai voulu aussi humaniser l’image du général Toufik et dire qu’il est loin d’être l’ogre qu’on décrit dans la presse. C’est un homme comme tout le monde, qui a ses sentiments et sa vie privée ». Et Ghoul de marteler : « les trois hommes cordonnent parfaitement entre eux, ils ont leur place dans l’histoire de l’Algérie pour avoir participé à sa libération. Tous les trois méritent d’être décorés de la plus haute distinction nationale ».
Au sujet de la révision constitutionnelle, qui alimente encore les commentaires de presse, Ghoul contredit Sellal et abonde plutôt dans le sens de Ouyahia. Pour lui, le chantier reste encore ouvert et la porte du dialogue reste ouverte pour les partis de l’opposition qui souhaitent y apporter leur contribution. « L’essentiel est d’aboutir à une constitution consensuelle et pas une constitution à faire sur mesure à des hommes »
