Amar Ghoul aux responsables des entreprises de travaux routiers « Les défis ne nous font plus peur »

Amar Ghoul aux responsables des entreprises de travaux routiers « Les défis ne nous font plus peur »
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Tout au long de sa visite, M. Ghoul a insisté sur la création de postes d’emploi. C’est ainsi qu’il a annoncé que le secteur sera renforcé d’ici à 2014 par 500 ingénieurs de travaux publics et des milliers de techniciens et agents d’exécution étant donné l’importance des projets qui seront lancés à cette échéance.

« Voir loin, voir grand », c’est le message lancé, jeudi dernier, par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, aux responsables de l’EVSM (Entreprise de viabilisation de Sidi Moussa), de la SAETI (Société algérienne d’études d’infrastructures), de EPTP Alger (Entreprise publique des travaux publics d’Alger), de la SAPTA (Société algérienne des ponts et ouvrages d’art) et de l’ENGOA (Entreprise nationale des grands ouvrages d’art). Le ministre, qui a visité les sièges de ces entreprises de travaux routiers, a déclaré que les défis ne « nous font plus peur » La SAETI, première halte de sa visite. Le ministre n’a pas manqué d’exprimer le soutien de l’Etat à cette entreprise et sa volonté de l’accompagner dans ses projets pour devenir « un bureau d’études international d’excellence », a précisé Amar Ghoul qui a rappelé que cette entité est une base de données importante pour le secteur. Le premier responsable du secteut a instruit les cadres de l’entreprise sur la nécessité de sortir du bureau d’études classique pour épouser les nouvelles technologies. Autre recommandation : l’entreprise doit conclure des partenariats pour diversifier ses activités, décrocher des marchés à l’étranger et investir dans la ressource humaine. Deuxième entreprise visitée, l’EPTP. Le ministre a insisté sur le développement de la filière entretien et maintenance. Pour M. Ghoul, l’entreprise peut s’agrandir pour peu qu’il y ait une volonté du staff dirigeant. Pas de souci pour les commandes, un plan de charges important sera dégagé sous peu.

Sapta appelée à revoir sa copie

La Société algérienne des ponts et ouvrages d’art est appelée à revoir son organisation et sa gestion. Amar Ghoul n’a pas caché sa déception de voir l’entreprise travailler à 50% de ses capacités. Pourtant, le potentiel, a-t-il fait remarquer, est énorme. C’est pourquoi, il a exhorté ses responsables à dresser un point de situation de l’entreprise. Pour lui, c’est clair : « On ne peut pas continuer comme ça. » Et d’ajouter qu’il faut une rupture totale avec la gestion classique. Il a mis l’accent sur la nécessité de créer de nouveaux postes de travail. Pour lui, le site peut employer jusqu’à 1.000 personnes. Si Sapta déçoit Amar Ghoul, il n’en est pas de même pour l’ENGOA. D’ailleurs il a exhorté ses dirigeants à maintenir la cadence mais aussi et surtout à développer d’autres filières à l’image de la réalisation de tunnels. Selon lui, l’ENGOA, qui a atteint un niveau appréciable, doit décrocher des projets dans les pays du Bassin méditerranéen. Là encore, le ministre a insisté sur le recrutement et l’acquisition de nouvelles technologies pour prendre en charge le nouveau plan de charges. Le ministre s’est ensuite rendu au siège de l’entreprise de viabilisation de Sidi Moussa. Celle-ci est chargée, entres autres, de la construction d’infrastructures routières et autoroutières, la réalisation de pistes d’aérodromes, la conception et la création d’espaces verts. Le ministre a insisté sur le recrutement d’ingénieurs paysagistes, l’entretien des espaces verts et le développement de la notion des espaces verts dans le Sud et les Hauts-Plateaux. Il est à noter que tout au long de sa visite, M. Ghoul a insisté sur la création de postes d’emploi. C’est ainsi qu’il a annoncé que le secteur sera renforcé d’ici à 2014 par 500 ingénieurs de travaux publics et des milliers de techniciens et agents d’exécution étant donné l’importance des projets qui seront lancés à cette échéance. Il a souligné que l’Etat a pris toutes les mesures pour les encourager à investir, à former la main-d’œuvre et à moderniser l’outil de production. Il a insisté aussi sur le respect des délais, la maîtrise des nouvelles technologies, sans oublier la qualité des réalisations et la maîtrise des coûts.

H. Amokrane