Amar Ghoul à Blida “Nous n’avons pas besoin du Printemps arabe”

Amar Ghoul à Blida “Nous n’avons pas besoin du Printemps arabe”

“Nous voulons la continuité de l’Algérie. Une continuité dans la stabilité, dans la sécurité, dans le développement et dans ses victoires avec la même gouvernance”, a affirmé Amar Ghoul, président du parti TAJ, lors d’un débat animé, vendredi, à Beni Tamoun (Blida).

Une rencontre consacrée exclusivement aux femmes militantes et sympathisantes de son parti pour annoncer le soutien du TAJ à la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat. “Nous l’avons dit et redit. Nous le répétons avec conviction. Nous soutenons la candidature du président Abdelaziz Bouteflika”, a lancé Amar Ghoul. “Nous ne pouvons pas être fidèles aux principes de nos martyrs si nous ne défendons pas la stabilité et la sécurité de notre pays”, souligne le président du TAJ qui exalte l’union du peuple algérien, afin de faire du prochain rendez-vous électoral une victoire comme celle arrachée par les Fennecs qui a composté son ticket pour le Mondial du Brésil en 2014. Accompagné d’un bon nombre d’artistes algériens, Amar Ghoul abordera la politique de la réconciliation national pour dire : “Nous ne permettons à personne de rouvrir les plaies pansées par la réconciliation initiée par le président Abdelaziz Bouteflika. Cette réconciliation doit nous rapprocher davantage”, indiquera encore le premier responsable du TAJ qui réfute tout récupération politique avec cette notion du “Qui tue qui ?”. Allusion faite à certains responsables de partis politiques qui ne sont pas d’accord avec la politique de son parti. “Nous ne voulons pas qu’ils inculquent à nos enfants la politique du ‘Qui tue qui ?’ Nos enfants ne doivent pas vivre avec un esprit de vengeance ni de revanche. Mais plutôt avec un esprit de fraternité”, poursuit-il. Plus loin, il déclarera que son parti n’accepte pas dans ses rangs des opportunistes qui œuvrent pour la division du peuple et ternissent l’image de l’Algérie. “Nous n’avons pas besoin de ce fameux Printemps arabe qui nous basculerait encore une fois dans la violence et le terrorisme”, conclura Amar Ghoul, avant de procéder à la remise de distinctions à certaines femmes de la wilaya de Blida, dont l’épouse du célèbre défunt comédien Mohamed Touri.

K. F