Alors qu’une quarantaine de formations en faveur de la presse ont déjà été dispensées: Grine initie les journalistes à la Bourse

Alors qu’une quarantaine de formations en faveur de la presse ont déjà été dispensées: Grine initie les journalistes à la Bourse

15 journalistes débuteront, aujourd’hui, une formation en finances et Bourse. Cette belle initiative est née d’un partenariat entre le ministère de la Communication et celui des Finances.

Le ministère de la Communication poursuit ses cycles de formation en faveur des journalistes. Cette fois-ci, il voit encore plus grand en s’associant au ministère des Finances pour initier les professionnels de la presse au monde de la Bourse. En effet, une convention de partenariat a été signée, hier, au Centre international de presse (CIP) d’Alger, entre les deux institutions pour la formation en finances et Bourse. Le document a été paraphé par le directeur général de la Sgbv, Yazid Belmihoub, et le directeur général du CIP, Tahar Beddiar. Les responsables des deux secteurs à savoir Hamid Grine et Hadji Baba Ammi étaient présents pour montrer l’importance qu’ils accordent à cet évènement. «Le marché boursier est appelé à se développer, et la presse jouera un rôle prépondérant dans cette évolution», ont tenu à mettre en avant les deux ministres. «A travers cette formation qui concerne les secteurs public et privé, les journalistes seront aussi associés aux efforts de promotion et de vulgarisation de la culture financière à l’égard du public», a insisté Hamid Grine. Ce dernier n’a pas perdu de temps puisque la première session débutera ce matin. Une quinzaine de journalistes des différents organes y prendront part. Mais pas de panique pour ceux qui ne font pas partie de cette session. Grine soutient qu’il en programmera autant qu’il en faudra. La Société de gestion de la Bourse des valeurs (Sgbv) organisera plusieurs sessions de formation au profit des journalistes (presse écrite, audiovisuelle, radiophonique et électronique) afin de «doter le paysage médiatique de compétences journalistiques en communication financière et boursière», ont expliqué les signataires. Ce qui permettra aux journalistes de traiter et de transmettre l’information financière de manière «fiable, complète et pertinente» et de les initier également à la réglementation, aux techniques et au fonctionnement du marché financier algérien. «Cette convention intersectoriel, qui est la première d’une longue série, a pour but de structurer la notion du professionnalisme dans la presse nationale», a soutenu avec un large sourire le ministre de la Communication. «Car au-delà des conditions socioprofessionnelles des journalistes, la formation, dans certains domaines sensibles, demeure une nécessité pour continuer notre démarche de professionnaliser le secteur et avoir des informations justes, fiables, et complètes», a t-il poursuivi lors de cette rencontre qui semble être une étape charnière de son fameux cercle vertueux.



Cette formation vient en fait consolider le processus qu’il a lancé depuis sa nomination à la tête de ce département sensible. Une marche claire qui est là pour appliquer le programme tracé par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui a fait de la professionnalisation de la presse une de ses priorités, a confié le ministre. C’est dans ce sens que son département ministériel avait organisé, jusque-là, plus d’une quarantaine de sessions de formation dans différents domaines au profit des médias nationaux: Une synergie qui a séduit les autres secteurs qui ont proposé de s’impliquer en offrant leur savoir-faire pour assurer l’aspect pédagogique, à commencer par le ministère des Finances.

Hadji Baba Ammi, qui semblait heureux de cette initiative, a relevé l’importance de ce genre de formation dans le sens où elle contribue à renforcer les compétences des journalistes dans le traitement des informations financières et boursières. «Ce qui permet aux journalistes d’éviter de commettre des erreurs techniques sur le plan informationnel, susceptibles de générer un impact préjudiciable aux entreprises, aux banques ou autres organismes», a t-il conclu.