Alors que tous les locataires ont été relogés en décembre dernier: Une famille à la rue depuis près d’un mois à Choupot

Alors que tous les locataires ont été relogés en décembre dernier: Une famille à la rue depuis près d’un mois à Choupot

Mokhtaria Bensaâd

Alors que tous les locataires ont été relogés en décembre dernier: Une famille à la rue depuis près d’un mois à Choupot

Depuis le 17 décembre dernier, une famille habitant dans un immeuble privé, situé au 9 rue Khalifa Benabdessalem, menaçant ruine s’est retrouvée dans la rue sans toit alors que tous ses voisins ont été relogés lors d’une opération de relogement effectuée le même jour. Pourquoi cette famille n’a pu bénéficier d’un logement au même titre que les autres locataires de cet immeuble ? C’est la question pour laquelle elle veut avoir une réponse de la part de la commission chargée de faire le recensement.

Selon la mère de famille rencontrée sur place, « le jour du passage de la commission en 2015 pour faire le recensement, nous étions absents mon mari et moi. Dès que j’ai eu l’information, je me suis déplacée le jour même au secteur urbain d’El Makkari pour faire une réclamation. J’ai été bien reçue. L’employée chargée du dossier de notre immeuble a retrouvé mon nom parmi la liste des 17 locataires de cet immeuble et m’a rassurée que tout a été réglé. En 2017, je me suis adressée au même service et j’apprends que mon dossier a été égaré et qu’il fallait le refaire. Chose que j’ai faite immédiatement ».

Or le jour du relogement, cette même famille bien que appelée à déménager avec ses voisins s’est retrouvée sans logement.

Son nom ne figurait pas sur la liste des bénéficiaires. Une situation dramatique pour cette famille qui avait le jour du relogement emballé ses meubles et sorti dans la rue pour attendre le camion de l’APC qui devait les transporter au nouveau logement. Depuis ce 17 décembre, cette famille est sans toit puisque l’immeuble a été évacué et fermé. Malgré le recours déposé auprès des services concernés, le problème n’a pas été réglé. « Nous avons frappé à toutes les portes en vain. J’ai même demandé à voir le chef de daïra mais j’ai été empêchée par des agents de la daïra.

Je ne sais plus où m’adresser maintenant pour demander un droit au logement. Mon nom a été retiré de la liste sans explications ». C’est un cri de détresse qu’a voulu lancer cette famille aux autorités locales pour étudier son recours et donner un motif du refus de ce logement qui, selon la mère de famille, était de son droit.