Alors que leur nombre est en hausse sensible,Les cancéreux abandonnés à leur sort

Alors que leur nombre est en hausse sensible,Les cancéreux abandonnés à leur sort

La fermeture du centre Pierre et Marie Curie de chimiothérapie a suscité une controverse dans le milieu médical. Les responsables de cette décision le justifient par la surcharge et le nombre important de malades traités quotidiennement. Le centre est devenu plutôt un abattoir qu’un centre de chiomio, déplore un médecin, ajoutant que les cancéreux sont obligés d’attendre huit mois pour être reçus au centre.

« Les ministres qui se sont succédés au secteur étaient incapables de prendre la décision d’ouvrir d’autres centres », peste un autre médecin, relevant que plusieurs projets dans ce sens n’ont jamais vu le jour. Alors que le nombre des malades a augmenté sensiblement pendant les dix dernières années, le nombre des centres sur le territoire national est resté le même. En vue de trouver une issue à l’abandon des cancéreux, certains médecins proposent une prise en charge par le privé, à l’image des malades atteints d’insuffisance rénale. Certes, cette option pourrait régler le problème, mais à quel prix. Sachant que la prise en charge de cette frange de malades nécessite des moyens colossaux. Mais pour permettre à tous les malades d’en bénéficier, on a proposé la conclusion des conventions avec la Caisse d’assurance sociale.