Rachid Boutlelis

Outre le confortement des falaises, nos sources indiquent que le wali d’Oran a instruit les services concernés pour l’installation de l’éclairage public sur cet axe, dans les plus brefs délais. Par ailleurs, les travaux du confortement de la falaise longeant la RN 2, qui ont atteint le lieu-dit Le Rocher de la Vieille’, sont en phase d’achèvement. Selon une source proche de ce dossier, sauf imprévu de dernière minute, le projet sera livré lors de la saison estivale. La première tranche des travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche oranaise, qui consiste en l’injection d’une couche de béton et la fixation d’ancrages sur la paroi rocheuse, a été achevée.
Pour rappel, un avis d’appel d’offres national et international avait été lancé pour le choix d’une entreprise qualifiée capable de prendre en charge les travaux. Il est, également, utile de rappeler à ce sujet que 2 opérations similaires avaient été lancées auparavant. En 2010, sur une distance de près de 11 km de massif rocheux entre le lieu-dit Monte-Cristo et St-Rock. Juste après, une opération d’urgence a été lancée sur la falaise surplombant la route du port (RN 11), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 allant du tunnel situé à l’entrée de la Pêcherie jusqu’à Monte-Cristo.
Une partie de la falaise avait été couverte par un grillage de protection non oxydable fixé par des ancrages et par l’érection de murs de confortement. La route de la Corniche constitue un réel danger pour les usagers compte tenu de sa spécificité mais aussi par le nombre, sans cesse, croissant des usagers qui l’empruntent quotidiennement. Contrairement à la Corniche inférieure, la Corniche supérieure attend toujours son projet de confortement. Les usagers de cette route ont lancé plusieurs appels aux responsables à propos des dangers imminents qui s’identifient à travers les chutes de gros blocs de pierre, notamment en période hivernale. En effet, à maintes reprises, des automobilistes ont fait état de chutes de gros blocs ainsi que des grappes de cailloux, de la montagne Murdjadjo, longeant, partiellement, cet axe routier, notamment sur le territoire de daïra d’Aïn El-Turck. L’installation d’un filet de protection s’avère, plus que nécessaire, pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent régulièrement cette route.
Outre les chutes de pierres, deux autres inconvénients qui méritent d’être signalés, à savoir ; l’absence de l’éclairage public et de murettes de protection sur cette route sinueuse, serpentant au pied de la falaise de la montagne Murdjadjo.