Alors que les réfugiés syriens et les subsahariens sont omniprésents Les mendiants s’activent à l’approche de l’aïd

Alors que les réfugiés syriens et les subsahariens sont omniprésents Les mendiants s’activent à l’approche de l’aïd

Très en vue tout au long du mois de Ramadhan, les mendiants qui s’activent à l’approche de la fête de l’Aïd, pour avoir encore plus de sous, en attirant la pitié des gens.

Ils sont très nombreux et on peut désormais les voir partout à travers la ville, des hommes, des femmes et même des enfants sillonnant les artères et les quartiers d’Oran, notamment les mosquées et les marchés. Cette période est pour eux le moment propice pour rafler la mise en lançant des slogans spéciaux.

Les mendiants essayent par toutes les façons d’attirer l’attention en ramenant leurs gosses ou en présentant des ordonnances médicales, pour toucher les poches du citoyen. Tous les moyens sont permis pour ces professionnelles de la mendicité qui, en tendant la main, exploite leur handicap ou leur maladie pour «récolter» le maximum d’argent.

Le phénomène a pris de l’ampleur au fil des années, devenant ainsi invaincu et ce, en dépit de tous les efforts consentis par les responsables de la direction de l’action sociale (DAS), notamment en cette fin de mois sacré. Quoique la plupart des Oranais savent que ces gens ont recours à ces pratiques juste pour gagner de l’argent facile et réaliser ainsi une recette pouvant même dépasser le salaire mensuel de celui qui a fait le don.

Et oui, c’est la réalité, des gens rencontrés affirment connaître des mendiants qui ont bâti des villas et faisant travailler d’autres personnes sous leur houlette y compris les enfants. «Personnellement, je ne donne pas d’argent à ces gens, je ne veux pas contribuer à leur fortune, ça n’empêche pas qu’il y a des gens vraiment nécessiteux, mais ces faux mendiants ont tout faussé», nous dira un citoyen.

Ces derniers mois, les Subsahariens et les Syriens se sont également mêlés à ces pratiques, même si les conditions sont différentes. A travers les mosquées d’Oran, les réfugies syriens demandent l’aide aux fidèles et certains ont même été pris en charge en ce mois de Ramadhan par des bienfaiteurs qui ont tenu à louer des maisons pour eux, un geste exemplaire.

C’est pour dire que si les gens sont réellement nécessiteux, ils trouveront sûrement une main qui se tend à eux et une parole pouvant les rassurer. Du point de vue de l’islam, la règle est claire, la mendicité est carrément interdite par la religion.

L’attitude de ces faux mendiants, notamment en cette période de charité pose d’énormes problèmes aux services relevant de la (DAS) et qui ont déjà mené une vaste opération à l’encontre de ces mendiants qui errent à travers la ville.

D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés. Mais voilà que ces mendiants resurgissent, une fois encore, incitant ces mêmes services à redéployer des efforts afin de lutter contre ce phénomène.

Mehnane A.