Une délégation tunisienne économique conduite par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) sera à Alger du 20 au 22 septembre.
Une rencontre algéro-tunisienne consacrée au développement économique et à la diversification du partenariat entre les deux pays se tiendra le 22 septembre à Alger, apprend-on hier, auprès de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci). Cette rencontre sera organisée à l’occasion de la visite d’une délégation tunisienne économique en Algérie conduite par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) du 20 au 22 septembre, ajoute la Caci.
L’objectif de cette journée, selon les organisateurs, sera de favoriser le développement économique, diversifier les relations de partenariat bilatéral et renforcer les liens commerciaux. Il s’agit encore d’offrir un espace de rencontre B to B aux entreprises activant, notamment dans l’éléctronique, la formation, BTP, hôtellerie et restauration agroalimentaire, haute technologie, industrie et textile.
Il est à rappeler qu’en 2013, les exportations de l’Algérie vers la Tunisie ont atteint près de 1,6 milliard de dollars alors que les importations étaient de l’ordre de 488,65 millions de dollars. Hydrocarbures, produits sidérurgiques, certains matériaux de construction et produits agroalimentaires et agricoles ont constitué l’essentiel de ces exportations.
Les importations concernaient le ciment et certains produits industriels. Par ailleurs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, prend part aujourd’hui à la conférence internationale «Investir en Tunisie, start-up démocratie», prévue aujourd’hui, à Tunis.
Cette conférence a pour objectif principal de rétablir la confiance des investisseurs étrangers en la Tunisie. Cette conférence internationale de haut rang verra la participation d’une trentaine de pays, dont l’Algérie, ainsi que des représentants des institutions financières régionales et internationales et des compagnies multinationales.
Le Premier ministre représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de cette rencontre d’une journée. L’objectif principal de cette Conférence internationale «investir en Tunisie, start-up démocratie» est de «rétablir la confiance des investisseurs en la Tunisie en tant que destination prometteuse pour les investissements», a souligné dernièrement le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ, cité par l’agence tunisienne (TAP).
«Il s’agit d’un congrès pour inciter l’investissement étranger et non un congrès pour les pays donateurs», a-t-il précisé, relevant que le gouvernement cible plutôt «une coopération fructueuse avec ses partenaires et oeuvre à établir des partenariats fiables et non à solliciter des aides». Cette conférence vise aussi à permettre aux bailleurs de fonds et investisseurs étrangers de «prendre connaissance des perspectives stratégiques pour le développement de l’économie tunisienne et la réalisation de projets à l’avenir», ont indiqué ses organisateurs.
Elle sera également l’occasion de «donner aux partenaires et amis de la Tunisie une description de ce que sera le modèle de développement économique tunisien ainsi qu’une vision macro-économique des secteurs promoteurs durant les prochaines années», a-t-on ajouté.
D’autre part, une série de projets à financer seront présentés lors de cette rencontre, dont les projets structurels publics et des projets de partenariat public-privé de développement. Trois thématiques principales seront abordées lors de la conférence, à savoir «La transition politique en Tunisie: enjeux et défis», «Transition politique Vs transition économique: fondement pour le développement futur» et «Nouveaux secteurs porteurs et projets structurants».
Par ailleurs, un document stratégique définissant des projets structurants et des secteurs susceptibles d’attirer des investisseurs étrangers a été élaboré par le gouvernement.
Ce document vise à «préparer les conditions favorables et baliser le chemin aux prochains gouvernements pour qu’ils puissent travailler dans un climat propice», selon le chef de l’Exécutif tunisien.
L’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union africaine, la Ligue arabe, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM), la Banque
africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), l’Union européenne et le Fonds monétaire arabe, sont les principales institutions et organisations conviées à cet événement.