ALORS QUE LES AGENTS DE L’EHU PROTESTENT CONTRE LE DIRECTION L’adhésion au mot d’ordre de grève du Snapap timide au CHU d’Oran

ALORS QUE LES AGENTS DE L’EHU PROTESTENT CONTRE LE DIRECTION    L’adhésion au mot d’ordre de grève du Snapap timide au CHU d’Oran

Répondant à l’appel du syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap), les personnels du CHUO et de l’Etablissement hospitalo-universitaire du 1er-Novembre ont débrayé hier.

Et même si le taux de suivi n’a pas été qualifié d’important, selon les délégués de ce syndicat, ils affirment que cela est dû «au manque d’information qui n’a pas permis une large mobilisation».



Concernant l’EHU du 1er-Novembre, l’appel du Snapap est tombé à pic pour régler, ce que les délégués qualifient de contentieux avec l’administration de l’établissement.

En effet, ces derniers reprochent à la direction «le licenciement de trois travailleurs qu’ils qualifient d’abusif». Ils dénoncent également «les pressions sur le délégué syndical qui aurait reçu une décision de fin de son mandat syndical».

Il y a quelques jours des travailleurs avaient observé un arrêt de travail pour pousser la direction à entamer un dialogue pour régler ces problèmes en suspend, «mais grande fut notre surprise quand on remarqué que les responsables de l’hôpital s’y sont dérobés. Nous avions pris un autre rendez-vous avec eux jeudi dernier et, encore une fois, ils ne se sont pas présentés à la salle de réunion», feront remarquer des travailleurs.

Ces derniers reprochent à la direction le licenciement de trois agents pour un motif qu’ils considèrent comme «fallacieux».

«On leur reproche d’avoir laissé la porte d’un laboratoire ouverte alors que les agents de sécurité sont censés vérifier tous les bureaux et toute les salles après les heures de travail».

Pour les syndicalistes, «la direction a outrepassé ses prérogatives en signifiant au délégué syndical la fin de son manda». La direction, pour sa part, a estimé que

«les agents prétendus licenciés sont en réalité recrutés dans le cadre de contrats à durée déterminée. Leurs contrats étant arrivés à terme et n’ayant pas donné satisfaction, ils n’ont pas été reconduits. Ils n’ont pas fait l’objet de mesures disciplinaires ou de sanction», affirme une source de la direction.

Concernant la décision de fin de mandat du délégué syndical, la même source affirme que « c’est une décision somme toutes légale et réglementaire».

La montée au créneau de certains syndicalistes est justifiée par, «la volonté de verser dans l’agitation après avoir pris connaissance de la notification qui a été adressée.

Ils sont en train de manipuler le personnel pour prendre la défense de certains agents accusés de vol et poursuivis en justice. C’est une entrave au bon fonctionnement de cette structure sanitaire», tient à expliquer encore notre source de la Direction.

En attendant, les syndicalistes soutiennent que l’arrêt de travail connaîtra «une meilleure mobilisation aujourd’hui» et promettent de ne pas faiblir dans le bras de fer qu’ils ont engagé avec la direction de l’EHU du 1er-Novembre.

F. Ben