Alors que le retour des expatriés est repoussé à décembre : Une base aérienne à Tiguentourine

Alors que le retour des expatriés est repoussé à décembre : Une base aérienne à Tiguentourine

L’Algérie a accédé à la demande des firmes étrangères, qui interviennent à Tiguentourine, à savoir, le britannique British Petroleum, le norvégien Statoil et le japonais GGC), l’installation d’une base aérienne sur ce site gazier.

En effet, les autorités algériennes ont entamé les travaux d’aménagement de cette base dont son inauguration est prévue en novembre prochain. Une nouvelle piste d’atterrissage pour hélicoptère a été réalisée sur le site gazier.



Selon l’agence Reuters, qui révèle cette information, le retour des employés des firmes étrangères qui travaillent sur le site gazier est repoussée pour décembre prochain.

La base aérienne permettra aux employés d’utiliser l’hélicoptère au lieu d’emprunter la route, sur une distance de 50 kilomètres, pour rallier l’aéroport d’In Amenas.

LG Algérie

Des mesures de sécurité ont été également renforcées sur les lieux par des patrouilles aériennes qui assurent la surveillance des alentours du site.

Les discussions se poursuivent entre les responsables algériens et les dirigeants de BP , Statoil et GGC autour du nouveau plan de sécurité afin de réunir toutes les conditions en prévision du retour de leurs employés expatriés.

En attendant le retour d’une cinquantaine d’employés étrangers parmi les 120 devant travailler sur ce site aux cotés de quelque 800 algériens, l’usine de Tiguentourine produit actuellement 16 millions de mètres cubes par jour qui passera à 25 millions le mois prochain, une fois les travaux d’entretien sont totalement achevés.

Et pas moins de quatre trains sont déjà opérationnels grâce aux travaux entrepris par les techniciens algériens dont leur qualité a impressionné les dirigeants de l’usine.

Le site gazier de Tiguentourine, pour rappel, avait été ciblé en janvier dernier par une attaque terroriste suivie d’une prise d’otages qui s’était soldée par la mort de 40 employés de l’usine en plus des dégâts matériels considérables ayant entraîné sa mise à l’arrêt durant plusieurs mois.