Malgré la persistance de certaines capitales occidentales à considérer le Sud algérien comme une région encore menacée par le risque terroriste, des organismes internationaux, dont le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), contribuent grandement à la promotion de cette destination, montrée comme l’une des plus belles au monde. Pourtant, en pleine saison haute, des agences de tourisme et de voyages sont au bord de la faillite. Certaines envisagent sérieusement de changer d’activités ou de quitter carrément le pays. Pas à cause du manque de clients, mais plutôt de contraintes multiples en interne. Selon nos sources, de nombreux groupes programmés pour des séjours dans la région du Hoggar, Tassili et Gourara sont bloqués. Ils n’ont pas pu obtenir de visa pour le sud du pays. Un problème récurrent, pas encore résolu, malgré les assurances données dernièrement par le ministre du Tourisme et son collègue au département des Affaires étrangères. Les deux membres du gouvernement ont certifié, dans des déclarations publiques, que les services consulaires accordent facilement le droit d’entrée sur le territoire de souveraineté nationale aux étrangers qui viennent en touristes. La réalité du terrain semble les contredire.
