Alors que le marché algéro-tunisien compte 50 millions d’habitants, Les échanges commerciaux peinent à décoller

Alors que le marché algéro-tunisien compte 50 millions d’habitants, Les échanges commerciaux peinent à décoller
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L’accord commercial préférentiel entre l’Algérie et la Tunisie en vigueur depuis 1er mars 2014 a été aujourd’hui au centre des discussions entre le ministre du Commerce Amara Benyounès, et son homologue tunisienne Nejla Moalla Harrouch.

Une évaluation a été faite sur cet accord. Pour rappel, l’Algérie et la Tunisie ont signé un accord en vue de donner une nouvelle impulsion aux échanges commerciaux et renforcer le partenariat et la complémentarité entre les deux pays. Quel est le constat fait par les deux ministres, trois mois après l’entrée en vigueur de cet accord ? Les deux ministres, qui ont animé une conférence aujourd’hui à Alger, n’ont pas été loquaces sur le bilan établi jusque-là. « Il est encore top tôt pour faire un bilan », a indiqué Amara Benyounès. « Nous allons avoir plus de lisibilité d’ici quelques mois », a ajouté le ministre qui se rendra le mois de septembre prochain en Tunisie dans le cadre du suivi de cet accord commercial.

Dans son intervention, Nejla Moalla Harrouch, a relevé, pour sa part, « quelques problèmes » dans le cadre de la mise en application de l’accord signé par les deux pays. « Nous avons noté quelques petits problèmes qui freinent les échanges commerciaux entre l’Algérie est la Tunisie », a affirmé Nejla Harrouch expliquant que ces problèmes sont notamment liés « aux procédures douanières ». Mais, l’oratrice est plutôt optimiste sur l’avenir de cet accord. « Les échanges commerciaux entre l’Algérie et Tunisie devront connaitre un essor important », a-t-elle promis.

Il est toutefois important de signaler que l’Algérie et la Tunisie, outre l’accord commercial préférentiel signé entre les deux pays, sont liées par la convention sur la Zone arabe de libre-échange. Entre l’Algérie et son voisin, la barrière douanière est complètement démantelée. Cependant, les échanges commerciaux peinent à décoller. Ils sont de l’ordre de 1,7 milliard de dollars. Un montant loin d’être important lorsqu’on sait que le marché commun, entre les deux pays, s’élève à 50 millions d’âmes.

Mahmoud Chaal