Alors que l’argent coule à flots,35% des projets inscrits, seulement, ont été réalisés

Alors que l’argent coule à flots,35% des projets inscrits, seulement, ont été réalisés

Seulement 35% des projets inscrits dans le cadre du précédent quinquennat (2004-2009) ont été réalisés à Oran, et sur les 230 milliards de dinars débloqués pour la wilaya durant cette période, seulement 20 ont été consommés.

Un petit calcul fait ressortir que pas moins de 200 milliards de dinars destinés au développement de la 2ème wilaya du pays attendent d’être consommés.

Le directeur de la planification et de l’aménagement du territoire (DPAT) de la wilaya d’Oran a déclaré dans ce cadre qu’à ce rythme, il faut attendre encore 8 ans pour voir tous les projets retenus dans le cadre du précèdent plan quinquennal concrétisés. Interrogé sur les raisons de ce retard le DPAT a souligné que nombreux sont les projets qui n’ont pas été bien suivis par les services concernés.

Le manque d’accompagnement des projets est aussi mis à l’index. Pour l’actuel plan quinquennal, le même responsable a révélé que ce plan a été lancé en 2010, alors que 70% des projets retenus pour cette année (2010) sont en cours de lancement, 90 milliards de centimes du budget consacré au projets de développement durant l’année écoulée n’ont pas été consommés.

Les pouvoirs publics ont fixé au 31 janvier en cours, le délai pour consommer ce budget. Le DPAT a relevé que le wali s’est fixé comme priorité le suivi des projets à l’arrêt. A Oran, certain projets inscrits au titre du premier plan quinquennal et d’autre bien avant sont toujours à l’arrêt. Parmi les grands chantiers en souffrance, il y a la mosquée Ben Badis. Le chantier est à l’état de carcasse depuis une dizaine d’année.

Les travaux du projet du palais des Congrès de haï Es Sabah, qui devait être transformé en plais de la Culture, sont à l’arrêt depuis plus de sept ans alors que les gros œuvres sont achevés à 100%. La construction dite Châteauneuf attend son re-lancement depuis des années.

Autre projet en souffrance, la voie ferrée Arzew-Oran. Bien que ce projet soit arrivé à 90% de son taux de réalisation, le train d’Arzew ne sifflera pas de sitôt. Les lenteurs procédurières sont à l’origine de ces retards dans la concrétisation des grands projets à Oran. Il y aussi le manque de maturation des études qui est à l’origine de l’apparition de contraintes techniques avec l’avancement des travaux.