Alors que l’affaire Salsabil trouve son épilogue: Un homme étrangle sa femme à Arzew

Alors que l’affaire Salsabil trouve son épilogue: Un homme étrangle sa femme à Arzew

Par 

Le cadavre de la petite, a rappelé le procureur adjoint, a été trouvé dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de haï Chouhada, mitoyen de haï Es Sabbah.

Les habitants d’Oran sont toujours sous le choc. Après le meurtre commis contre la petite Salsabil, cette fois-ci c’est celui d’une jeune femme âgée de 38 ans, tuée par son mari, un quarantenaire, l’ayant étranglé jusqu’à ce que la victime perde le souffle et meure.

Le tueur a accompli son forfait dans une ferme située à Misserghine, localité située dans l’extrême ouest de la wilaya d’Oran. De telles conclusions ont été mentionnées dans le rapport des éléments de la Protection civile en se rendant sur les lieux. Dans le tas, ils ont relevé que la victime portait plusieurs blessures au niveau au niveau du cou et des mains. Les causes de ce drame restent toutefois inconnues. Pour les besoins de l’enquête, la dépouille de la victime a été transférée à la morgue du Centre hospitalo-universitaire du 1er Novembre. Le crime, de tout acabit, domine l’été chaud d’Oran ayant enregistré, en moins d’une semaine, trois cas de crimes dont celui ayant coûté la vie, quelques jours auparavant, à un jeune homme dans un bar à Arzew, localité située à l’entrée est d’Oran en venant de Mostaganem. Cela survient alors que toute l’Algérie est plongée dans l’émoi et la désolation suite à l’horrible crime perpétré contre la petite Salsabil dont l’affaire vient d’être détaillée par le procureur adjoint près le tribunal d’Oran, Hamza Tebboub. Dans sa rencontre avec la presse, le procureur adjoint a, d’abord, fait état de l’arrestation de deux personnes supposées être impliquées dans l’homicide ayant coûté la vie à la fillette Salsabil. Son cadavre, a rappelé l’intervenant, a été trouvé dans la nuit du samedi à dimanche dans le quartier appelé haï chouhada, tout près de hai Es Sabah à l’est d’Oran. Selon les déclarations du procureur adjoint, le premier mis en cause est âgé de 18 ans tandis que son acolyte a transporté la dépouille de la victime à bord de sa voiture avant de la déposer dans le lieu où elle a été découverte dans un sac en plastique. Dans sa sortie médiatique, le procureur adjoint a mis fin à la spéculation en retraçant, avec exactitude, la genèse d’une telle affaire ayant défrayé la chronique. Il a, d’ailleurs, réfuté les informations erronées colportées par une certaine presse ayant fait dans le sensationnel. Le procureur adjoint a relevé que dans la journée du samedi aux environs de 14 h, le père de la victime a déposé une plainte faisant état de la disparition de sa fille née le 7 janvier 2011. La petite Salsabil est sortie, se rendant chez l’épicier du quartier pour effectuer des achats. Et depuis, elle n’a pas donné signe de vie, d’où l’alerte donnée suivie par le déclenchement aussitôt d’une large vaste opération de recherches et d’investigations. Celle-ci a abouti à l’arrestation de l’auteur présumé, n’ayant pas trop tardé à passer aux aveux. «L’enquête a révélé que le cadavre a été déposé dans un sac en plastique dans un endroit au quartier Chouhada mitoyen de la cité

Es Sabah, où se sont déplacés après minuit des enquêteurs, des experts du laboratoire régional de la police scientifique et technique, du médecin légiste et d’autres services concernés», a confirmé le procureur. «En prenant en compte les premiers éléments de l’enquête, le ravisseur aurait agi avec ingéniosité en attirant la victime avant de l’agresser sexuellement et la tuer.» Telle est la déclaration du procureur adjoint affirmant qu’«en effet, il a été observé sur le corps de la victime des traces d’agression sexuelle, d’étranglement et des lésions». L’enquête ne s’est pas arrêtée à ce stade. Ratissant long et large, les investigations menées dans l’après-midi du dimanche, se sont soldées par l’arrestation d’un autre individu, impliqué dans le transport dans son véhicule, du corps de la victime depuis la scène du crime jusqu’à l’endroit où il a été découvert. Pour plus de crédibilité, le procureur a réfuté les informations faisant état que la victime aurait été jetée du 6ème étage d’un immeuble.