Alors que des milliards sont engloutis pour des incinérateurs, des centaines de seringues souillées jonchent le sol, à 200 mètres d’une école primaire à Bouyakour,Le crime ne doit pas rester impuni

Alors que des milliards sont engloutis pour des incinérateurs, des centaines de seringues souillées jonchent le sol, à 200 mètres d’une école primaire à Bouyakour,Le crime ne doit pas rester impuni

Ces derniers jours, à hai Bouyakour, une main criminelle a jeté en pleine nature, de dangereux déchets hospitaliers. Il s’agit de centaines de seringues et de cathéters avec tubuleuses souillés.

Par inconscience ou pas, ce geste ne peut être qualifié que de crime, du fait que ces déchets présentent un réel danger pour la santé de ceux qui, par ignorance, s’aventurent à les manipuler, surtout qu’ils sont jetés à 200 mètres d’une école primaire, au milieu d’un chemin que de nombreux habitants de la cité empruntent chaque jour, y compris les écoliers.

«Au lieu d’être incinérées, ces seringues ont été jetées ici, certaines étaient même éparpillées au niveau de cette piste, n’importe quel enfant peut les prendre pour jouer ou faire peur à ses amis, risquant ainsi une contamination par le VIH ou par une hépatite, ainsi que par n’importe quelle autre maladie contagieuse.

Cette situation est une véritable menace pour notre santé», s’exclament les habitants que nous avons rencontrés, tout en s’interrogeant sur le rôle du bureau d’hygiène de leur commune et des services concernés de la santé.

«En principe, ces déchets doivent être contrôlés, il est même interdit de les jeter à la poubelle, du fait qu’ils doivent obligatoirement être incinérés. Comment se fait-il qu’on les retrouve en pleine nature, jonchant le sol et par certaines, n’est-ce pas un crime et une inconscience de la part de ceux qui ont commis cet acte ?», s’insurgent nos interlocuteurs qui ont précisé que ce n’est pas la première fois que de tels actes se produisent.

Durant le mois de décembre 2010, nous mêmes avons constaté au bord de la route nationale 2, (RN 2) tout près de Bouyakour, des centaines de seringues souillées et des poches pleines de sang, jonchant le sol. Il est à noter que hai Bouyakour est dépourvu de polyclinique et de clinique médicale, ce qui veut tout simplement dire, que ces déchets viennent d’une autre localité. «Cet acte mérite l’ouverture d’une enquête par les services compétents et les auteurs doivent rendre des comptes», préconisent les riverains.

A. Bekhaitia