Alors que des bidonvilles poussent comme des champignons : cherche « gourbi » désespérément…

Alors que des bidonvilles poussent comme des champignons : cherche « gourbi » désespérément…

Dans ce monde hors du temps, faut-il commenter ou se taire à jamais ? Les dernières perturbations météorologiques qui se sont traduites par des pluies torrentielles dans plusieurs régions de l’Ouest,  accompagnées d’une vague de froid glacial, n’ont pas manqué de causer d’énormes désagréments. Le déluge a carrément bloqué des régions entières, venant, encore une fois, rappeler l’état d’abandon et de précarité de centaines de citoyens.

Toutefois, la frange de la société qui souffre le plus de la rudesse hivernale se compte parmi tous ces laissés-pour-compte qui sont acculés par le sort à chercher refuge dehors en faisant leur lit à même le sol sous les arcades des boulevards ou sous les ponts des routes, utilisant, en guise de cloisons, quelques cartons d’emballage, histoire de s’abriter du vent glacial de la nuit.

Les quelques SDF interrogés à la rue de Souk El-Kettane( en face la Maison d’arrêt) à  Oran , racontent chacun son histoire. A chacun son parcours et ses raisons : divorce, maltraitance, dislocation familiale, problèmes de logement… sont autant de facteurs évoqués par cette frange de la société. Des peuplades entières passent la nuit dehors exposées au froid glacial de l’hiver et à la promiscuité nocturne tandis que d’autres s’abritent dans des caricatures de logements. Au demeurant, les rues de nos villes et particulièrement celles d’El-Bahia se disputent une importante place parmi les rues les plus peuplées de notre pays. Une assez importante population passe la nuit à la belle étoile. Dans le même registre, et à un degré moindre, une autre frange de la population souffre aussi en silence.
Il s’agit de ces centaines de familles vivant dans des habitats précaires, au sein de plusieurs bidonvilles qui enveloppent tels des nuages de mauvais augures la ville. Dans l’un de ces bidonvilles, une mère de famille, la cinquantaine, nous invite à entrer dans sa maison de fortune pour nous donner une petite idée sur la vie qu’elle mène.
Sa maison est composée, en réalité, de trois baraques triangulaires qui donnent sur une courette. Le toit de ces baraques est en tôle. Les murs, en parpaing, laissent entrevoir des petites ouvertures aux commissures avec les tôles d’où pénètre une brise glaciale qui rend la vie dans ces pièces douloureuse. «Ici, nous sommes juste à l’abri des regards des passants,  autrement passer la nuit dans ce genre de pièce c’est comme si vous dormiez dehors», nous déclare la fille.
Sa mère revient à la charge pour nous expliquer qu’elle habite avec ses enfants et que certains, bien que majeurs, habitent toujours avec elle dans ces conditions. Ce sont des centaines de familles qui occupent des habitats précaires que ce soit au sein de grands bidonvilles où tout simplement dans des maisons tellement vétustes qu’elles menacent ruine.
«1 500 familles seront recasées avant la fin juin», a dit le wali
Quelque 1 500 familles auront un logement digne de ce nom avant la fin du mois de juin. L´annonce a été faite par le wali d´Oran qui a ajouté que l´opération entre dans le cadre de la prise en charge des familles occupant le vieux bâti.
L´information n´a, jusque-là, pas fait l´objet d´un scoop vu que la question du vieux bâti continue à faire suer les pouvoirs publics et ce, en dépit du nombre important des bâtisses menaçant ruine. En effet, près de 2 000 immeubles, constitués en majeure partie de constructions coloniales, menacent de s´effondrer. Le constat a été fait par les services spécialisés de l´Opgi d´Oran.
Un taux de 80% de ces maisons appartient au secteur privé. Tout récemment, un effondrement à Bel Air a laissé près d´une trentaine de familles sans toit. Plusieurs esquisses sont envisagées. La municipalité d´Oran, vraisemblablement dépassée, vient de mettre en place une stratégie visant à cerner la question. Comme première étape, il a été décidé de centraliser le dossier des arrêtés de péril. Une cellule spécialisée vient d´être mise en place.
Celle-ci, qui regroupe, l´Opgi, le CTC, la Protection civile, en plus des représentants des 12 secteurs urbains de la commune d´Oran, est, désormais, guidée par le directeur de l´urbanisme de la commune. «L´objectif recherché est de mettre de l´ordre quant à la gestion du dossier du vieux bâti», vise-t-on, ajoutant que «les moyens techniques seront mis au profit de ladite cellule et ce, en vue de mettre en place une banque de données ».
L´enjeu est, vraisemblablement, de taille.
Les services municipaux, plus que conscients, visent à mettre en échec toute forme de négligence dans la procédure de délivrance des arrêtés de complaisance établis par les services techniques relevant des secteurs urbains. Sur un autre registre, malgré la grâce accordée, par le président de la République lors de la sa visite à Oran en 2007, l´opération de réhabilitation de 200 immeubles tarde toujours à restituer à la ville son esthétique. Un montant de près de 700 millions de dinars a été alloué à cet effet. Les responsables du dossier ont, dans un premier temps, misé sur l´achèvement de l´opération, au plus tard, le mois de mars 2010 avant de passer à la réhabilitation d´un autre lot de 400 immeubles.
En somme, le logement continue à constituer le véritable casse-tête des pouvoirs publics. Les bidonvilles ne sont pas en reste. Les services spécialisés dans la lutte contre ce phénomène ont recensé environ 13 000 bidonvilles répartis un peu dans le pourtour de la commune d´Oran.
Oran s’est vite transformée en un ensemble de douars où l’anarchie règne
Désormais, la lutte contre les bidonvilles n’est plus une affaire du wali ou du chef de daïra, mais celle des 26 APC de la wilaya d’Oran.
En effet, la complicité des élus locaux et le populisme malsain de certains a détruit l’image de marque d’El-Bahia et  de ses 25 communes. Certes, la recherche de la sécurité, d’un emploi ou d’un toit ont poussé des milliers de familles à s’installer dans des abris de fortune, et Oran s’est vite transformée en un ensemble de douars où l’anarchie et le non-droit règnent.
Les fléaux sociaux (violence, drogue, prostitution, pauvreté…) ont gangréné ces bidonvilles sortis de nulle part. «L’éradication de ces bidonvilles est notre priorité.
Il s’agit d’offrir un toit décent aux familles, un cadre de vie meilleur et une prise en charge des enfants car leur scolarité est aussi une priorité», affirme le chef de daïra de Gdyel qui a aussi confirmé : «Personnellement, j’ai instruit toutes les APC de ma daïra de redoubler de vigilance et ne tolérer aucune installation de nouveaux taudis. Pour les habitants des bidonvilles recensés, ils auront un toit neuf et décent, nous les prenons en charge, et leurs bidonvilles seront rasés».
Aujourd’hui, Oran, Sidi Chami, Es-Sénia, Oued Tlélat, Gdyel  et autres… sont ceinturées par des ensembles de baraques et de constructions illicites. Leur situation est devenue ingérable et souvent faite de violence, de misère et de maladies.
Un ensemble de 40 000 logements, tous types confondus, sera mis dans un futur proche à la disposition des mal-logés et pour la résorption de l’habitat précaire qui gangrène les 26 communes de la wilaya d’Oran.
L’impatience des demandeurs de logements sociaux a déjà provoqué des émeutes et des tensions clairsemées. Cependant, les premières réceptions de logements à Bir El-Djir, Gdyel, Haï El-Yasmine, El-Braya, Boufatis, Tafraoui, Sidi Mâarouf, Bethioua… ont redonné espoir aux familles. Le wali d’Oran a pris l’engagement d’établir des pré-affections aux bénéficiaires, une décision unique en son genre qui va être généralisée sur tout le territoire national. Plus important encore, Abdelmalek Boudiaf a finalisé le traitement des dossiers des bénéficiaires de pré-affections avec tous les partenaires (APW, OPGI, DLEP, CNL…) et désormais, le document est devenu presque un acte d’acquisition.
Cependant, d’autres familles méritent plus d’attention dans le cadre de l’habitat rural alors que plusieurs douars et bourgades de la wilaya d’Oran attendent leur part de développement local. Les élus fraîchement installés ont du pain sur la planche. À noter qu’un nouveau type de logement sera opérationnel incessamment. Il s’agit du logement social-locatif-vente.
Opération de destruction et affrontements avec les forces de l’ordre
L’opération de destruction d’un bidonville, à Coca, près de la cité des Amandiers a tourné à l’émeute. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des habitants d’une quarantaine de constructions illicites situées à l’intérieur de la forêt d’El Hassi près d’Oran, qui contestaient la démolition de leurs maisons. Les affrontements ont fait plusieurs blessés parmi les gendarmes et les manifestants dont cinq ont été interpellés.  Des familles en colère ont empêché les engins de destruction d’avancer en barricadant les accès par des pierres et des pneus brulés. D’importantes forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux et dont l’intervention a été musclée. Les forces antiémeutes ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule composée essentiellement de jeunes.
Ce qui a permis aux engins de démolir la quarantaine de bicoques construites par des familles en quête de logis. Aucun programme de relogement n’a été prévu pour reloger les familles évacuées, selon des manifestants. La destruction de ce bidonville était programmée depuis plusieurs semaines.  Les constructeurs illicites se comptaient par dizaines d’abord, par centaine ensuite et, aujourd’hui, par milliers dans toutes les villes de l’Ouest.
Ces citoyens, qui défient les lois de la République, ne respectent aucune réglementation. Parfois même, ils piratent l’eau et l’énergie électrique. Souvent même, ils ouvrent des commerces illicites et informels. Ils demeurent, de nos jours, des intouchables et certains membres de l’autorité locale compétente détournent même leur attention sur ce phénomène.
Qui sont-ils, ces gens qui arrivent dans une ville et s’installent à leur guise, entamant des constructions illicites au vu de tout le monde, sans que les instances concernées ne lèvent le petit doigt ? Ceci se passe à Aïn El-Beïda, Hassi, Es-Sénia et peut-être dans toutes les communes d’Oran. Souvent, d’anciens habitants, occupant des bidonvilles hérités de l’ancien occupant, ont été logés dignement et ils le méritent.
Mais, d’autres arrivants se sont réinstallés à la même place, construisant des demeures sans aucune prévention des risques d’éboulement, comme c’est le cas à Oran par exemple. Une petite recherche a déterminé que ces énergumènes possédaient des terres agricoles et des maisons, qu’ils avaient mis en location dans leurs zones d’origine pour venir à la ville agrandir les bidonvilles, acquérir un véhicule pour le transport clandestin ou monter une charrette hippomobile et faire le commerce informel des fruits et légumes. Souvent, les uns bénéficient même du certificat de résidence et deviennent, en 24h, «Ouled el bled».
Le massacre prend  de l’ampleur à Mers El-Kébir
La commune de Mers El-Kébir est en proie à une prolifération, sans précédent, de constructions illicites et au détournement des terres agricoles de leur vocation à des fins personnelles, donnant lieu à un phénomène d’urbanisation des plus sauvages.
Autant dire que la bidonvilisation est en train de gangrener le tissu de cette localité, devant un silence pour le moins déconcertant des autorités locales qui ne daignent pas lever le petit doigt pour arrêter ce massacre grandeur nature. Chaque année, voire chaque mois, les camps de baraquements dévorent des pans entiers du foncier, donnant lieu à une clochardisation sauvage de la ville, au sens propre du terme.
Même le foncier agricole – du moins ce qui est enregistré, en tant que tel, sur les registres cadastraux – n’a pas échappé à cette expansion effrénée des constructions sans- papiers.
L’exemple le plus édifiant en est l’ancienne ferme communément appelée «Boudjrada», située à cheval entre les cités de Haï Ezohour (ex-Roseville) et Hansali (ex-Long Champs), à un vol d’oiseau du jadis quartier résidentiel huppé de Sainte Clotilde. Il y a quelques jours, en retournant sur les lieux, près de quarante ans plus tard, un groupe de Pieds- noirs, dont une famille qui habitait dans le voisinage immédiat de cette ferme, n’ont pas cru leurs yeux et ont décidé de s’en aller aussitôt, déçus, chagrinés par le piteux état du site. Du paysage paradisiaque dominé, de part en part par des jardins potagers verdoyants, à perte de vue, ornés, çà et là, d’une sympathique mosaïque de maisons végétales et d’allées ombrées par les lignes de cyprès et de chênes de ces terres-là où il faisait bon s’allonger sur l’herbe, un livre à la main, il ne reste plus rien, sinon que des vestiges, que des souvenirs… Or, l’état des lieux ne se limite pas au sentiment de nostalgie, au regret de la chose révolue.
Le mal est bien pire. Peu à peu, inexorablement, le site est en train de se métamorphoser en un bidonville tentaculaire, une toile d’araignée de sordides maisons de fortune, en zinc et parpaing. Des conduites d’eaux usées déversant dans la nature, des fosses septiques à ciel ouvert, des bergeries grossièrement construites avec des tas de ferrailles et des troncs d’arbres pillés de la forêt bordant la route menant au Fort de Santa Cruz, des remises et autres hangars bricolés pour l’élevage et l’abattage clandestins des poulets… Bref, le paysage donne des haut-le-cœur. Tolérance outre mesure de la part de l’APC aidant, le cantonnement ne cesse de grandir dans les quatre points cardinaux, au grand dam des riverains qui en subissent tous les désagréments que l’on puisse imaginer.
Les pétitions de ceux-ci, leurs lettres de dénonciation adressées aux autorités locales restent sans échos jusqu’ici. Pis, alors que la population locale s’attendait à une vive réaction des autorités à coups d’arrêtés de démolition, nombre parmi les indus occupants du site ont réussi à obtenir par des voies machiavéliques, la régularisation de leur bâti illicite.
Les bidonvilles, une véritable réserve du terrorisme et du banditisme
La relation entre les bidonvilles et le terrorisme et autre banditisme est des plus étroites. C’est une relation de cause à effet. Les spécialistes de la question sécuritaire estiment que les bidonvilles sont un véritable vivier de la matière première du terrorisme et du banditisme car c’est là, parmi cette jeunesse désabusée, blasée et livrée à elle-même, que les tenants de la machine sanguinaire recrutent. Il n’y a qu’à voir les origines et le milieu dans lequel ont été élevés la plupart des kamikazes à l’origine des attentats suicide durant la décennie noire.
Beaucoup, en effet, sont nés et ont grandi dans des bidonvilles. Ayant connu la privation, la promiscuité et la souffrance, les jeunes de ces quartiers ne peuvent choisir qu’entre la peste et le choléra. La plupart d’entre sombrent dans la drogue, la délinquance, mais aussi le terrorisme. Le sentiment de persécution qu’ils ressentent, constitue une prédisposition des plus naturelles à se laisser entraîner avec une facilité déconcertante par les forces du mal.
Une véritable aubaine pour les tenants du terrorisme international et autres communautés criminelles que ces quartiers défavorisés à outrance, considérés comme de véritables pépinières du terrorisme. Un chercheur universitaire algérien qui a requis l’anonymat, a indiqué que la stratégie des financiers du terrorisme était de terroriser à coup de poignard les populations isolées des zones rurales les plus confinées et les plus reculées du pays et cela s’était traduit par les effarants massacres des années 1990 qui ont été orchestrés chez nous. Il y a lieu de citer au passage les massacres de quartier Petit-Lac, de Boutlelis, de Hassi Ameur  et même de Relizane dans la région Ouest.
Selon notre interlocuteur, le plan consistait à pousser des populations entières à l’exode pour aller se réfugier dans les grandes villes lesquelles étaient déjà largement saturées, suite aux différents exodes ruraux des années 1980. Comme ce fut le cas des populations qui ont pris d’assaut les grandes villes, en quête de sécurité.
Elles ont été acculées à se loger dans des habitations de fortune pour les plus chanceuses, car une bonne partie de ces populations ont élu domicile dans les ruelles d’El-Bahia et autres grands quartiers. Cette déferlante démographique ne pouvait qu’accentuer le chômage, la déperdition scolaire, la délinquance et le problème du logement.
Le bidonville, une tumeur qui ronge la ville
Dans la wilaya d’Oran, des dizaines de nouvelles cités bidonvilles ont poussé aux alentours des agglomérations. A titre d’exemple il y a lieu de citer le bidonville du Ravin Ras-El-Aïn, les Planteurs et Couchet El-Djir sis à la sortie ouest de la commune d’Oran.
A la fin des années 1980, cette région abritait une grande étendue forestière dite El-Mardjadjou. Selon des sources administratives, le nombre des bidonvilles a augmenté durant les années 1990 où de nouvelles cités ont commencé à surgir tout autour des grandes villes. Notre interlocuteur raconte que de nombreux sportifs, toutes disciplines confondues, venaient souvent pour s’y entraîner aux Planteurs.
Il indique que des champions ont fait leurs premières armes dans cette forêt qui était aussi un haut lieu de villégiature et de détente. «Les familles venaient y prendre l’air en compagnie de leurs enfants sans aucun problème», a-t-il expliqué. Les riverains de la forêt des Planteurs ont indiqué que c’est durant le début des années 1990 et avec l’arrivée du terrorisme que le premier baraquement a émergé dans cette étendue verdâtre. Construits à base de parpaing, de ciment et couverts de tôle, les taudis sont collés les uns aux autres.
Tel un cancer rongeant la forêt des Planteurs, le bidonville se développe dans l’ombre pour occuper aujourd’hui plus de la moitié de cette forêt qui n’existe quasiment plus. Les baraques qui n’étaient qu’une dizaine il y a quelques années, ont atteint plusieurs centaines présentant ainsi l’image grossière d’un océan de taudis entassés. Le bidonville est, aujourd’hui, un véritable coupe-gorge du fait des bandes de criminels, sans foi ni loi, qui y sévissent et y font la loi.
A Aïn El-Beïda, un autre bidonville a été bâti sur le lit de l’oued qui mène à Senia. Interrogés, les citoyens ont indiqué que c’est le seul territoire d’où ils n’ont pas été chassés, vu la dégradation de la valeur de ses terres sises le long de l’oued. Si celui-ci constitue un réceptacle pour les eaux usées des habitants de ce quartier, il est une source de maladie et même de danger de mort lorsque l’oued sort de son lit.
Ce qui attire l’attention, de prime abord, et qui fait la particularité de ce bidonville ce sont bien les couleurs chatoyantes et claires des parois neuves des baraques et des couleurs vives et éblouissantes de zinc, c’est un bidonville «nouveau-né» dont les baraques vont jusqu’à se faufiler entre les rails de la voie ferrée.
Le dernier taudis fraîchement construit porte un énorme emblème national pour marquer l’appartenance à l’Algérie. Si l’apparition des bidonvilles a été largement favorisée par le terrorisme. Dans ce monde hors du temps, faut-il parler où se taire à jamais ?
Mourad Belkaïd