Alors que ces engins ont fait 5 morts et 6 blessés: Une quinzaine de pilotes de jet-ski mise en demeure

Alors que ces engins ont fait 5 morts et 6 blessés: Une quinzaine de pilotes de jet-ski mise en demeure

Suite aux nombreux accidents causés par les jets-skis, les services de sécurité -à leur tête la gendarmerie nationale-, ont décidé de sévir contre les pilotes de ces engins nautiques qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.

Ainsi, et dans le cadre du plan Delphine, une quinzaine de mises en demeure ont été adressées aux pilotes des jets-skis épinglés pour non-respect des normes de sécurité et notamment des couloirs d’accès. Les récidivistes seront lourdement sanctionnés, conformément à la réglementation en vigueur.

Ces engins pourront être saisis et mis en fourrière pour préserver la vie des baigneurs. Bien que la loi soit claire en ce sens, elle est loin d’être prise en considération et encore moins respectée par ces jeunes.

La bande de sécurité des couloirs d’accès à la zone de navigation est fixée à 300 mètres de l’espace réservé à la baignade, alors que la zone de navigation est limitée en deçà de deux (2) miles nautiques (3,3 km environ) à compter de la limite des eaux. Nos plages enregistrent ces dernières années une prolifération de la pratique du jet-ski et un accroissement des adeptes de sensations fortes qu’il offre. Des spectacles de mer qui sont souvent sources de danger et d’accidents.

A Oran, le non-respect des règles d’usage de cet engin est, en effet, à l’origine de beaucoup d’accidents, notamment parmi les amateurs.

Au cours de cette saison estivale, une dizaine d’incidents a été recensée, la plupart dans les plages de la daïra d’Aïn El Turck. Ces incidents ont coûté la vie à cinq (5) personnes et fait six (6) blessés.

La réglementation régissant l’utilisation des jets-skis existait sous forme d’un arrêté du ministère des Transports promulgué en 2003 mais n’était pas du tout appliquée. De nombreux accidents impliquant des jets-skis ont été enregistrés à Oran ces dernières années, dont deux mortels (2005 et 2006,). Depuis, tous les hydroglisseurs sont en principe contrôlés avant d’accéder à la plage.

Ainsi, en plus de l’immatriculation, trois documents sont exigés pour mettre en circulation les jets-skis, à savoir, le permis de catégorie A, la carte de circulation et le document de l’assurance. Les services spécialisés dans la surveillance des plages et notamment les gardes-côtes veilleront sur l’application ferme de l’arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d’inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquant une navigation de plaisance et de loisir.

Z. Selma