Allocation chômage : le ministre revient avec de nouvelles précisions

Allocation chômage : le ministre revient avec de nouvelles précisions

Annoncée dernièrement par le président Abdelmadjid Tebboune, l’allocation chômage, fixée à 13000 dinars algériens (90 dollars), s’apprête enfin à entrer en vigueur en Algérie.

S’exprimant ce lundi 21 février sur les ondes de la radio nationale ; le premier responsable du secteur du travail en Algérie est revenu avec de nouvelles précisions sur cette allocation tant attendue par les jeunes algériens.

« Elle sera versée le 28 de chaque mois »

En effet, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa a fait savoir que l’allocation chômage sera versée le 28 de chaque mois, et ce, dès mars prochain.

« L’allocation chômage sera versée, en coordination avec le ministère de la Poste et des Télécommunications, le 28 de chaque mois, à compter de mars prochain (…) « Ce présalaire sera maintenu jusqu’à l’obtention par le bénéficiaire d’un poste d’emploi », a-t-il dit.

« Les jeunes inscrits auprès de l’ANEM seront contactés à partir du 25 février en cours via une plateforme numérique qui leur permettra de constituer un dossier pour bénéficier de cette allocation », a ajouté le ministre.

Comment bénéficier de l’allocation chômage en Algérie ?

Dans le même sillage, le ministre Youcef Chorfa a expliqué les procédures de la demande de l’allocation chômage qui passera, selon lui, par l’agence nationale de l’emploi.

« Le chômeur primo demandeur d’emploi doit remplir plusieurs conditions citées dans le décret publié dans le journal officiel, à savoir être titulaire de la nationalité algérienne, résident en Algérie et âgé entre 19 et 40 ans », a-t-il expliqué.

Selon le ministre, il est également exigé d’être inscrit en tant que chômeur primodemandeur d’emploi auprès des services de l’ANEM depuis au moins six mois, ne pas disposer d’un revenu, justifier sa situation vis-à-vis du service national et ne pas être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou de formation professionnelle.

« Le bénéficiaire ne doit pas avoir déjà bénéficié des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension d’activités, d’aide à l’insertion professionnelle et d’aide sociale, alors que le conjoint ne doit disposer d’aucun revenu, quelle que soit sa nature », a ajouté le ministre.

Par ailleurs, Youcef Chorfa a tenu à préciser que l’allocation permettra au bénéficiaire d’obtenir une carte Chifa, et ce, en consécration du caractère social de l’État.