Allemagne : une femme tue son sosie algérien pour simuler sa mort

Allemagne : une femme tue son sosie algérien pour simuler sa mort

De nouveaux détails concernant le meurtre d’une ressortissante algérienne en Allemagne viennent d’être dévoilés. Une affaire qui remonte au mois d’août 2022, mais qui témoigne d’un scénario machiavélique et d’une victime collatérale.

Selon le média The Guardian, les autorités locales viennent de résoudre le mystère autour de ce crime qui a mis fin à la vie d’une jeune femme d’origine algérienne. En effet, le 17 aout 2022, le corps sans vie d’une jeune femme , lardé par de multiple coup de couteau, a été retrouvé dans un véhicule stationné, dans la région d’Ingolstadt, située dans le sud de l’Allemagne.

Les premiers éléments de l’enquête ont laissé orienter les investigations vers une fausse piste. Notamment celle de la mort de la propriétaire du véhicule. Notamment, Sharaban, une esthéticienne âgée de 23 ans, d’origine irakienne.

Elle tue son sosie pour faire croire à sa propre mort

Cependant, les enquêteurs allemands ne se sont pas limités à de simples hypothèses. Après avoir effectué une autopsie sur le corps de la victime. Les résultats de cette dernière ont permis d’identifier la victime. Il s’agit de Khadidja O, une blogueuse d’origine algérienne.

Très vite, les services judiciaires ont procédé à l’interpellation de Sharaban, mais aussi son complice Sheqir, d’origine kosovare. Selon les derniers éléments dévoilés par The Guardian, en raison de graves différends familiaux avec les parents de Sharaban, les deux complices ont décidé de constater tous les sosies de cette dernière. Après de nombreux refus, Sharab et Sheqir finissent par trouver le sosie parfait, avec une particularité, le même âge.

Le corps de Khadidja a été retrouvé à Ingolstadt, dans le sud de l’Allemagne

Les deux complices risquent la prison à perpétuité

Après de nombreuses tentatives, Sharaban finit par convaincre sa victime d’accepter un « rendez-vous d’affaires ». Khadidja, la victime, les rejoint alors dans leur véhicule avant d’être poignardée avec une cinquantaine de coups de couteau.

Pour faire croire à la mort de Sharaban, les deux criminels dirigent leur voiture vers le domicile des parents. Dans la même nuit, ces derniers découvrent le corps sans âme de celle qui croient être leur propre fille. Au moment de l’identification du corps de la défunte, plusieurs proches de Sharaban ont dit avoir reconnu formellement le corps de la jeune esthéticienne.

Par ailleurs, selon le porte-parole de la police locale, qui s’est exprimé dans une déclaration au Blid, l’arme du crime n’a pas été retrouvé. Mais les preuves restent accablantes pour placer Sharaban et son complice en prison. Ces derniers risquent l’emprisonnement à perpétuité.


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