Le vieux parti, FLN, a tenu, avant-hier, une rencontre régionale avec ses militants et ses élus de l’Est à Sétif
L’alignement et la fièvre de repositionnement animent et motivent les uns et les autres.
Une effervescence s’est emparée des partis politiques ces jours-ci. Un branle-bas de combat a caractérisé plusieurs quartiers généraux de formations politiques, toutes tendances confondues en prévision de l’élection présidentielle d’avril 2014. L’alignement et la fièvre de repositionnement animent et motivent les uns et les autres. Ainsi, l’action politique est réduite à ces considérations d’intérêts étroitement personnels, convoitise et opportunisme démesuré, selon de nombreux observateurs. Il est d’autant plus vrai que cette intensité dans l’agitation politique va crescendo au fur et à mesure que l’on se rapproche de cet important rendez-vous.
Le vieux parti, FLN, qui a tenu, avant-hier, une rencontre régionale avec ses militants et ses élus de l’Est à Sétif, une deuxième après celle d’Oran, compte faire de même en rassemblant incessamment les militants du Sud du pays à Ouargla, selon le secrétaire général du parti, Amar Saâdani.
Une rencontre similaire au centre du pays s’ensuivra, a-t-il indiqué. Toutefois, les négociations autour de la constitution du bureau politique traînent en longueur. Une rencontre avec un autre parti politique, similaire à celle l’ayant regroupé avec le TAJ de Amar Ghoul, sera organisée à l’issue des rencontres régionales pour annoncer le soutien au choix de Bouteflika et son programme, a-t-il indiqué.
Le RND qui poursuit la mise en oeuvre de la feuille de route adoptée par la session extraordinaire du conseil national préparatoire au 4e congrès prévu en fin décembre prochain s’affaire aux préparatifs.
A cet effet, les assemblées générales au niveau des communes ont entamé leurs travaux au lendemain de la réunion de la commission nationale tenue à Zeralda le 19 septembre dernier. Ceci dit, les partis de la nouvelle alliance présidentielle, d’abord le FLN, version Saâdani, puis le RND en attendant le MPA, prennent déjà leur bâton de pèlerin pour claironner l’option non encore connue du président de la République concernant la succession au fauteuil du palais d’El Mouradia. Ces partis s’affichent avant l’heure et se constituent en matrice porteuse des futurs desseins de l’Exécutif donc du chef de l’Etat. Or, la situation actuelle est marquée par un flottement, l’équivoque et le flou d’autant plus que le projet d’amendement de la Constitution dont la révision se fera autour de la succession et définissant qui «pourrait être le futur président de la République» n’a pas encore vu le jour. Cela d’un côté, de l’autre, les partis dits de l’opposition aiguisent leurs plans d’action. Le MSP qui refuse de s’inscrire dans la logique ou tendance dite de soutien à un éventuel candidat, annonce la poursuite de sa quête pour un éventuel soutien à sa charte de réforme politique.
A ce titre, une troisième et dernière phase au cours de laquelle sera menée une série de consultations avec plusieurs partis politiques, syndicats, organisations de la société civile, des personnalités politiques et des opérateurs économiques sera lancée au plus tard, à la fin de la semaine en cours, a-t-on appris également auprès du président du MSP.
Le nombre de partis qui sont favorables à la poursuite des négociations, à l’image du RCD, autour d’un candidat unique de l’opposition se rétrécit de plus en plus, est-il encore relevé. Même si ce plan n’aboutit pas, le MSP aura le mérite d’avoir lancé cette initiative et s’être débarrassé de son «égoïsme», dixit Makri.
Le parti Jil Jadid qui a réuni son conseil national récemment à Alger, a décidé de présenter son président comme candidat à la prochaine élection présidentielle.
