Pour Ali Laskri, premier secrétaire national du Front des forces socialistes, FFS, le remue-ménage du groupe de dissidents, qui croit à tort, insiste-t-il, que le parti a dévié de sa ligne politique n’est rien d’autre qu’un «bal de vampires», qui tend à «affaiblir le parti et son leader historique, Hocine Aït Ahmed».
Et Ali Laskri de s’en prendre à ceux qui veulent «casser le FFS», réfutant les rumeurs «infondées» colportées par des médias et des dissidents, selon lesquels Aït Ahmed aurait manifesté son désir de se retirer des affaires du parti. «Ils veulent porter un coup bas à Aït Ahmed, dernier symbole de l’Algérie après feu Boudiaf. Ils veulent assassiner Hocine à travers leurs écrits», a indiqué hier le premier secrétaire du FFS à partir de Constantine où il a présidé les travaux d’élection du premier secrétaire de la fédération de Constantine. Aussi, il précisera en ce sens que le leader du parti se porte bien et sera présent parmi les militants du FFS lors du congrès du parti prévu en 2013. S’agissant de la réunion de jeudi, organisée par les ex-militants du FFS, le «Salon de Tizi Ouzou», comme il les a nommés, il dira à ce propos que ces derniers, «n’ont pas le droit de parler au nom du parti». Concernant les élections locales, il précisera à ce sujet que la décision de participer à ces joutes est du ressort du bureau national, même si au passage il laissera entendre que la participation de sa formation est presque acquise.
Farid Benzaid