Invité hier par la Radio Chaîne III, Ali Laskri, premier secrétaire national du FFS, a déclaré concernant les prochaines élections, que si le scrutin n’est pas libre, les décisions nécessaires seront prises par le parti, ajoutant que le FFS contrôlera scrupuleusement les candidats présents sur ses listes.
Questionné hier par l’animatrice de l’émission «l’invité de la rédaction» sur la participation du FFS aux prochaines élections, Ali Laskri a expliqué que ses précédentes déclarations concernant la volonté d’une participation tactique signifiaient qu’il s’agissait de la remobilisation au sein du parti et au sein de la population algérienne pour s’inscrire dans l’alternative démocratique pacifique. S’agissant de la décision de participer aux élections, l’invité de la Chaîne III a déclaré qu’une convention nationale a été organisée et a abouti à «une décision suite à un débat libre et franc pour arriver à un consensus, c’est une décision et un choix souverain qui s’est fait au sein du FFS, à l’écrasante majorité au sein du conseil national en dépit de quatre votes contre». Pour ce qui est des conditions de déroulement des élections, le secrétaire national du FFS soulignera le fait que le scrutin doit être libre. «Ce sera un scrutin libre sinon nous allons prendre des décisions et aller vers le conseil national et toute les décisions nécessaires seront prises», a-t-il souligné, ajoutant plus loin que son parti n’acceptera pas encore un scrutin qui sera entaché d’irrégularités. Ali Laskri expliquera, en outre, que les candidats du FFS doivent avant tout être de vrais militants : «Pour éviter que ne se reproduise ce qui est arrivé en 1997 quand des députés ont déserté le parti. Tous ceux qui seront présents sur nos listes seront contrôlés. Il faut trouver des hommes et des femmes incorruptibles.» Pour l’intervenant, la priorité sera aussi accordée à la remobilisation au sein du parti. «Il n’est plus question de retourner vers la violence des années 1990, c’est pour cela que nous voulons une alternative démocratique pacifique », a-t-il aussi déclaré. S’agissant d’une éventuelle présence de Hocine Aït Ahmed pour le cinquantième anniversaire de l’indépendance, l’invité de la Radio répondra que «c’est un souhait général et que la présence du leader est conditionnée par l’existence d’un projet pour le pays pour sortir du marasme que vivent les Algériens». Hocine Laskri précisera, par ailleurs, que dans le programme du parti, la priorité sera donnée aux questions économiques, sociales et culturelles ainsi qu’à la réhabilitation des questions politiques et celles des droits de l’homme et du droit humain.
F.-Z. B.