Ali Haddad, patron du groupe ETRHB a répondu ce mardi aux questions du juge lors procès en appel des unités de montage automobile et du financement occulte de la campagne de Bouteflika, qui se poursuit pour son 3e jour consécutif, à la Cour d’Alger.
Ali Haddad a nié avoir participé à la récolte de fonds pour la campagne du président déchu. « Saïd Bouteflika m’a demandé un comptable de confiance pour aider Chaïb Mahmoud et je lui ai suggéré mon gendre », a-t-il répondu au juge.
« Saïd Bouteflika m’a demandé de garder une somme d’argent chez moi pour des raisons de sécurité, cette somme a été retirée avec une décharge et nous avons la preuve », a-t-il fait savoir.
Concernant l’octroi d’avantages indus au sein du FCE, l’ancien chef du Forum a déclaré qu’il a travaillé pour l’Algérie depuis quatre ans et qu’il a aidé beaucoup de personnes au sein du forum. « Je n’ai demandé aucun centime à personne, et si c’était le cas, coupez-moi la tête, monsieur le juge, au lieu de me mettre pas en prison », lança-t-il au juge.
Par ailleurs, le juge a évoqué les déclarations d’Ahmed Mazouz, qui a affirmé hier lors de son audition : « Ils ne voulaient pas alimenter mon usine en gaz et en électricité, alors je demandé à Ali Haddad, et il m’a suggéré de participer à la campagne électorale pour m’aider ». Sur ce, Haddad a répondu qu’il n’avait rien demandé à Mazouz ; « Je ne savais même pas ce qu’il a ramené avec lui dans l’enveloppe, lorsqu’il est venu avec Bairi. Il a dit qu’il voulait juste contribuer ».
