Ali Haddad a tenté samedi de se défendre contre les accusations portées contre lui par Naghza Saida la vice-présidente de la CGEA.
« J’ai trop de respect pour la femme algérienne pour porter atteinte à son honneur, d’autant que je suis un père de famille » s’est-il défendu samedi, lors de la cérémonie de lancement de l’étude sur le Label « Origine Algérie Garantie », organisée à l’hôtel El Aurassi à Alger.
Ali Haddad fait valoir aussi son Islam pour se dédouaner des attaques portées contre lui par Louisa Hanoune et Habib Yousfi le président de la CGEA qui se sont fait l’écho des propos de la représentante de la CGEA à la visite en Chine. « Je suis algérien et musulman. Je ne pourrais jamais insulter une femme ou un homme, quelle que soit son origine. Je suis un père de famille. Je sais ce que c’est le respect de l’autre ».
Cette précision apportée, le patron du FCE explique qu’ « il n’aime pas polémiquer » et que de toute façon « nous n’avons pas le temps pour polémiquer ». Il se défendra également de l’accusation de leadership du patronat algérien, expliquant que ses relations avec les associations qui composent le FCE « sont très bonnes ».

Ali Haddad, qui ne veut pas se laisser distraire par des « polémiques inutiles » veut surtout se consacrer à la réalisation du programme de son organisation. « l’heure n’est pas aux polémiques inutiles, le FCE est mobilisé pour le développement de l’entreprise algérienne et du produit algérien », fait-il valoir.