Ali Haddad a remis au premier ministre, Abdelmalek Sellal, un plan d’émergence établi par le FCE qu’il préside. Le but: permettre la diversification de l’économie nationale.
Le plan en question vise à porter la croissance économique à 8% et la part de l’industrie dans le PIB à 15%, la création de nouvelles entreprises à une cadence de 60 000 entités par an et la création de 2 millions d’emplois dans l’industrie, le BTP, l’agriculture et les services ainsi que la substitution aux importations à hauteur de 15 milliards de dollars d’ici 5 ans.
Pour y parvenir, le chef d’entreprise demande l’ouverture de tous les secteurs économiques au privé national, sans aucune exception : transport aérien et maritime, secteur bancaire, etc.
Selon Ali Haddad, la situation économique actuelle est l’occasion de faire sauter tous les verrous et peser sur les orientations économiques du pays.
Par ailleurs, lors d’une sortie médiatique à Ain Defla, le patron des patrons a soutenu les directives du gouvernement en direction du marché informel et l’initiative de l’emprunt obligatoire « cette décision encouragera les acteurs de l’économie informelle à placer leurs fonds dans les circuits formels».
D’autre part, il est revenu sur le sujet de la retraite le patron du FCE a affirmé que la tripartite prévue en juin prochain sera consacrée, entre autres, à ce sujet. «La situation des retraites sera étudiée de manière exhaustive», a déclaré M. Haddad. En clair, le président du FCE veut revoir l’âge de départ fixé à 60 ans pour le porter à 65 ans. Une revendication qui avait été envisagée l’année dernière, mais face au tollé qu’elle avait soulevé, M. Sellal avait préféré démentir l’information et enterrer le projet.
