Le candidat aux prochaines présidentielles, Ali Benflis, a animé aujourd’hui un meeting dans la wilaya de Blida.
La salle omnisports qui a accueilli le meeting était pleine à craquer. D’ailleurs Benflis a eu du mal à se frayer un chemin pour accéder à l’estrade, tout comme il a eu du mal à entamer son intervention. Tant les présents ne cessaient de scander des slogans en sa faveur.
En ce deuxième jour de campagne, Benflis a haussé un peu plus le ton que la veille. Cela sans faire dans l’invective contre ses concurrents. Il dira que les insultes et les invectives ne font pas partie de son langage, ni de son éducation. « Si seulement les insultes pouvaient bâtir un État ! ».
Il fera le constat de beaucoup de secteurs qu’il qualifie de négatif. Néanmoins, il déclare qu’il assumerait ces faiblesses parce que cela fait partie de l’histoire du pays.
Élevant un peu plus le ton en critiquant les institutions qui ne fonctionnent pas et un gouvernement qui, selon lui, transformé en comite de soutien, Benflis dira, a ce propos que « l’état a été privatisé ». D’autre part, il a relevé que certaines de ses propositions ont été copiées par les représentants du président candidat, Abdelaziz Bouteflika. « Qu’a cela ne tienne ! Pourquoi n’avoir pas fait ces propositions 15 ans durant ?, s’est-il-interrogé.
A propos du parlement, Ali Benflis a promis de le libérer. « Le gouvernement devra trembler devant lui et non l’inverse », précise le candidat.
Faouzia Ababsa