Après une année blanche, sans réunions, ni consultations bilatérales, encore moins un calendrier de rencontres à l’ordre du jour en 2016, on est tenté de dire qu’apparemment le gouvernement négocie plutôt son non-adhésion à cette institution mondiale du commerce.
En effet, au vu de la conjoncture économique particulière traversée par l’Algérie, au lendemain de la chute drastique des prix du pétrole et la baisse de revenus pétroliers, ainsi le Fonds de régulation des recettes qui «fond» à vue d’œil, a fait que l’Algérie doit revoir sa position vis-à-vis du processus d’adhésion à l’OMC.
Et partant, le ministère du Commerce n’a pas programmé depuis le début de l’année aucun round bilatéral de négociations, à la lumière de la nouvelle politique des quotas des licences d’importation prônée par le gouvernement, depuis janvier dernier, pour la relance et la sauvegarder de notre économie nationale.
Par ailleurs, l’expert en économie, Farès Mesdour, a dit que le ministère du Commerce a choisi la meilleure solution, malgré le nombre élevé d’États-membres, 163 exactement, après l’adhésion récente du Libéria, tout en soulignant que la situation actuelle ne tend pas à favoriser cette initiative, car l’Algérie n’est pas prête à rivaliser avec les produits de ces pays-membres et de percer dans les grands marchés internationaux.
En outre, d’après lui, ce qui a retardé l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, même à l’ère de l’abondance financière, c’est Israël, pays avec lequel le gouvernement refuse de traiter catégoriquement.