Algériens Bloqués à Roissy : le triste dénouement

Algériens Bloqués à Roissy : le triste dénouement

27 Algériens, arrivés à l’aéroport Roissy CDG en fin mois de février dernier, ont été bloqués en zone internationale pendant presque deux mois. Avec l’arrivée du mois de ramadan, et vu les conditions de vie difficile au niveau du terminal, cette affaire a connu un triste dénouement, ou du moins un dénouement partiel.

Devant le mutisme des autorités Algériennes, la suspension des vols de rapatriement et la venue du mois de ramadan, la plupart des 27 ressortissants Algériens bloqués à Roissy ont décidé de se résigner à leur sort. Certains sont rentrés au royaume-uni, d’autres ont opté pour la Tunisie, a précisé leur avocat, Me Alexandre André.

Une situation critique

Cependant, six ressortissants parmi le groupe initial se trouvent toujours au niveau de la zone internationale, et leur situation est des plus inquiétantes. Selon l’avocat, parmi ces six ressortissants Algériens qui ont décidé de rester, il y a un homme qui a tout vendu au royaume uni, et qui veut rentrer définitivement en Algérie, il y a aussi un sans papier, et une dame avec un passeport britannique. L’avocat indique également qu’il y a parmi ce groupe restreint un ressortissant Algérien victime d’une grave dépression, ce qui le pousse à refuser de mettre le pied en dehors de l’aéroport dans lequel il est bloqué depuis presque deux mois.

En outre, un groupe de parlementaires Français, en compagnie des avocats, ont rendu visite aux six ressortissants Algériens encore bloqués au niveau de l’aéroport Parisien. Ces députés affirment qu’ils vont transmettre la détresse de ces Algériens aux autorités Françaises. Pour rappel, officiellement, la France considère que cette affaire est Algéro-algérienne.

Les vols de rapatriement ont été suspendus depuis le 1er mars dernier, les frontières Algériennes restent cependant fermées il y a plus d’une année maintenant, laissant ainsi des centaines de ressortissants Algériens désirant rentrer au pays, abandonnés et livrés à leur désarroi.