“Algériennes en France” : Bouchera Azzouz raconte l’ghorba au féminin

“Algériennes en France” : Bouchera Azzouz raconte l’ghorba au féminin

« Algériennes en France : l’héritage » de Bouchera Azzouz n’a pas fini de faire parler de lui. Le film qui parle de femmes, d’Algérie et de justice sera diffusé le mercredi 2 novembre à 22h45 sur France 2. Mais de quoi traite le film plus exactement, et qui Bouchera Azzouz ?

Ce film parle de la vie de quatre femmes dans la fleur de l’âge : Djamila, Samia, Dalila et Farida. Chacune revient sur son histoire familiale mais aussi personnelle, afin de livrer un portrait de ce qu’était la femme et de son parcours. Cette réalisation revient donc sur l’histoire franco-algérienne, vécue et narrée par des femmes.

Les quatre femmes couvrent plusieurs volets du vécu des femmes entre les années 60 et 70, à l’ère post-indépendance algérienne. Nous pourrons y retrouver Djamila, mariée de 16 ans vivant à Paris, qui revient sur la vie d’une militante FLN, Dalila qui a été enfermée avec ses parents pendant sa première année de vie dans un camp de harkis en France.

« Algériennes en France : l’héritage » , relate aussi l’histoire de Samia, qui essaye tant bien que mal d’oublier la marche du 17 octobre 1961, et celle des femmes du 20 octobre 1961. Et enfin, Fadila, âgée de 18 ans qui part à la découverte de l’Algérie, son pays d’origine.

Le film revient sur plusieurs problématiques sociales dont étaient concernés les franco-algériens de l’époque. 

Qui est Bouchera Azzouz, la réalisatrice du film ?

Bouchera Azzouz est une autrice, documentariste, essayiste, femme politique et militante féministe française. Née à Saint-Denis et a grandi à Bobigny au début des années 70.

Elle est la présidente-fondatrice de l’association Les Ateliers du féminisme populaire, qui a pour but principal d’émancipation des femmes grâce à un plan d’accompagnement à l’autonomie des femmes (PAAF). De plus, elle est coprésidente de l’association « Pour les femmes dans les médias » (PFDM). Bouchera est aussi nommée au conseil d’administration de l’INA par le CSA depuis 2017 puis intègre l’ONU Femmes en 2020.

En 2015, Bouchera Azzouz écrit et co-réalise avec Marion Stalens, le documentaire Nos Mères Nos Daronnes, un film qui parle de l’immigration. Elle est aussi co-auteure de l’ouvrage “Les femmes au secours de la République, de l’Europe et de la planète”.

Depuis, elle a enchainé de documentaires et les écrits avec des thèmes récurrents comme l’immigration ou la place de la femme dans la société.