Algérienne assassinée au Canada: son beau-frère se confie

Algérienne assassinée au Canada: son beau-frère se confie

Le drame qui est survenu dans la journée du dimanche, et qui a mis fin à la vie d’une adolescente Algérienne établie au Canada, a ébranlé la famille de cette dernière. Le beau-frère de la victime s’est exprimé à propos de cet assassinat, et il a apporté quelques éclaircissements.

Meriem Boundaoui a été tuée dans un quartier de la ville de Montréal au Canada lors d’une fusillade. La jeune fille âgée seulement de 15, est arrivée au Canada il y a plus d’une année, dans le but de s’y installer. Bien intégrée selon ses proches, elle est partie trop tôt, laissant à sa famille un vide incommensurable.

« Elle est partie sans souffrir » selon son beau-frère

Tuée d’une balle à la tête, la jeune fille, a suscité l’émoi au sein de sa famille, mais également au sein de ses proches et de ses connaissances au Canada. Le beau-frère de la victime, encore sous le choc, s’est tristement confié à TVA Nouvelles.

Sam Bouchoul, le beau-frère de la victime, raconte que la jeune fille assassinée est allée rejoindre une amie à Montréal dimanche dernier, le jour de son assassinat. Il affirme que la jeune fille est venue au Canada dans le but de continuer ses études, et qu’elle n’avait d’ennuis avec personne.

Il ajoute que la jeune fille assassinée s’était bien intégrée au Canada, et qu’elle parlait très bien anglais. Il avait également réfuté « tout ce que l’on entend dire sur elle », et il a ajouté qu’il faut qu’on « laisse Meriem se reposer en paix », et que « celui qui ne sait pas ce qui s’est passé, il vaut mieux qu’il ne le déclare pas ». Pour lui, il n y a aucun doute que l’adolescente Algérienne est une victime innocente.

Sam Bouchoul ne sait pas encore pas exactement dans quel contexte la jeune fille a été tuée dimanche dernier, mais il affirme que « Le médecin m’a dit qu’elle n’a pas souffert, elle est partie d’un seul coup. Dieu l’aime aussi parce que la mort comme ça, quand on meurt sans souffrir… […] On ne sait pas comment c’est arrivé. On a confiance en la police en la justice canadienne »

Si on savait… On l’aurait laissée en Algérie

Sam Bouchoul, encore bouleversé, s’est exprimé  devant la caméra : « Je dis aux gens qui ont fait ça, que ce n’est pas à eux d’arrêter des vies humaines, c’est juste dieu qui peut faire ça. Laissez les adolescents faire leur vie. Laissez les gens vivre, c’est tout ».

Triste, ému, et choqué, le beau-frère déclare que « Meriem a voulu un meilleur avenir ici, elle n’est pas venue pour être assassinée au Canada, si on savait ça on l’aurait laissée en Algérie malgré tout ce qu’elle avait vécu là-bas, parce qu’elle va vivre ».

Apparemment touché par des rumeurs qui ont circulé à propos de l’assassinat de la jeune fille, Sam Bouchoul, déclare « que ceux qui n’en savent rien ferait mieux d’attendre ». Il ajoute qu’il a confiance en la police Canadienne, et qu’il attendait ce que dirait l’enquête sur les circonstances de ce drame.

La famille de la victime compte rapatrier le corps, dans le but d’enterrer leur petite fille dans sa ville natale, Béjaia.