Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès a plaidé, lundi à Alger, pour la révision des politiques publiques relatives au profit des jeunes afin de faire de cette frange de la société des acteurs « actifs » du développement durable.
« Le Rapport national sur le développement humain (RNDH) se propose d’être le prétexte pour revisiter les politiques publiques dédiées au processus de renforcement du potentiel des jeunes », a indiqué M. Babès dans une allocution à la conférence de présentation du RNDH.
Le document intitulé « Quelle place pour les jeunes dans la perspective du développement humain durable? vise aussi à examiner la manière dont « ce capital (les jeunes) est mis à profit pour être un acteur influent de la vie économique et sociale et contributeur à la création de la richesse ».
Selon le président du CNES, l’Algérie se trouve « fortement avantagée » par sa démographie qui fait d’elle une « détentrice d’un potentiel substantiel de jeunes capables d’imprimer une forte dynamique à toute la société ».
M. Babès qui a expliqué que le rapport a été centré sur une thématique autour des jeunes, a estimé qu’ »une priorité doit tout naturellement être accordée aux jeunes afin de les aider, en tant que citoyens éclairés, à construire leur personnalité et à appréhender la complexité de leur société en soi et par rapport au reste du monde ».
Il a noté dans ce sens, que « l’école doit jouer un rôle de choix dans ce cadre. Elle doit de ce fait s’emparer des questions de l’heure pour faire des jeunes des acteurs actifs du développement durable ».
APS