LA VOIE PUBLIQUE ET LES TROTOIRS SQUATTES PAR LES COMMERÇANTS
Rien n’arrête, certains pou arriver à leur fin tels que les propriétaires de café, et comme ont dit c’est la loi de la jungle ici à Mostaganem de par les dépassements recensés depuis au dépend du contribuable. Il est clair que chacun fait ce qu’il veut sans qu’il ne soit inquiété outre mesure par les autorités concernés d’où la complicité flagrante de l’anarchie qui y règne.
DES « COMMODO-INCOMMODO » OU DE LA POUDRE AUX YEUX ?
Il n’y a qu’à voir, ces propriétaires qui se sont accaparés des espaces, artères et voies publiques et qu’ils ont transformé en terrasses sans y être autorisés, piétinant ainsi la règlementation et les lois privant le piéton de l’espace qui lui est réservé, pour circuler en toute sécurité, le poussant à faire le détour ou à prendre des risques pour se frayer un chemin. Cette situation, est devenue d’autant plus pénalisante, pour le citoyen et les familles qui résident au dessus de ces cafés ou qui y sont mitoyen, et ce depuis que tous les espaces ont été squattés par ces propriétaires. Du fait du nombre important de cafés qui ont ouverts, l’on est surpris par cette audace qui est de squatter tous les espaces libres et qui ont été remplacés par des terrasses sans que l’on est la décence de consulter le voisinage ne serait ce que par respect. Ces dernières années au niveau des nouvelles cités et quartiers de la ville, leur nombre s’est multiplié par 10, et ce choix n’est pas fortuit du fait que la majorité de ces cafétérias s’est concentrée au niveau des périphéries pour échapper en un sens aux règles qui régissent ce genre d’activité. Des cafétérias côte à côte et à perte de vue, c’est ce que l’on a constaté au niveau de la nouvelle cité qui longe l’autoroute à la sortie de la ville de Mostaganem et ce nouveau phénomène, a engendré un certain malaise parmi les riverains de cette cité, qui nous ont contactés, pour nous faire part de leur inquiétude du fait du nombre important de véhicules qui vient se garer sur les deux bas côtés encombrant ainsi la ruelle et tous les accès de leur cité.
DES FEMMES PRISONNIERES
DANS LEURS FOYERS
Ils se plaignent, du va et vient incessant de ces véhicules et du brouhaha qu’ils ne peuvent supporter, pour eux c’est le calvaire et se disent prisonniers de cette situation qui s’éternise alors que la saison estivale est aux portes, aussi appréhendent-ils déjà ce lendemain, d’où les désagréments qui en découlent. Selon eux, les femmes ne peuvent même pas sortir ou passer devant ces cafés parfois plein à craquer, « Comme vous le savez nous dira H. A nous ne pouvons sortir accompagner ni de nos filles ni de nos femmes, car il se trouve que nous avons quand même certaines traditions à respecter comme pour les uns ou pour les autres». Pour B. D. la vie est devenue intenable car nous dira-t-il : « Voyez toutes ces voitures garées devant les cafés, sur les bas côtés de la ruelle, et qui nous laissent juste un petit passage, ce qui complique encore plus la situation, car comme vous le voyez les ruelles de cette cité sont à double sens et depuis l’on est confronté à un embouteillage monstre, car vous devez attendre que le passage soit dégagé pour vous engagez quand vous êtes véhiculé, aussi je me demande si ces propriétaires ont pensé au voisinage ». Des terrasses de café à perte de vue c’est d’ailleurs ce qui attire l’attention, aussi la plupart des riverains se dit scandalisée et se demandent s’il y a eu publication du « commodo incommodo » comme le prévoit la loi et la règlementation, il semble que non pour certains. A ce propos B.D qui est au fait de ces procédures nous dira : « Même s’il y a eu publication dans le journal Du « commodo incommodo » il a dut surement été publié dans un journal que les gens ne lisent pas ce qui met à l’abri tout propriétaire de toute opposition».
Benyahia Aek