Selon des sources du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO), un nouveau décès dû à la grippe saisonnière sévère a été enregistré ces derniers jours. Ce cas, affirme notre source, a été évacué en urgence du Sud. Malheureusement, il n’a pu survivre.
Toujours au CHUO, on apprend que trois familles ont été mises en quarantaine après le diagnostic des médecins spécialistes, qui ont décidé de prendre les précautions nécessaires afin de stopper l’éventuelle contamination par le virus. Ces cas confirment la présence de ce virus, et que les deux décès dus à la grippe H1N1 au niveau des établissements hospitaliers EHU et CHUO n’étaient pas des cas isolés. L’établissement Benzerdjeb a tout de même mis fin au doute qui entourait le cas d’un jeune de Gdyel, dont les analyses effectuées par les laboratoires de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) ont montré qu’il ne s’agissait pas d’une grippe H1N1. Malgré cette propagation, et en dépit de l’ampleur de la peur, les Oranais ne se bousculent pas sur le vaccin antigrippal. Pour eux, cette injection ne peut rien faire devant la dangerosité du virus. Du côté de la direction de la santé et de la population, on a déclaré que ce vaccin est important pour que le corps puisse résister aux symptômes.
Les responsables de la communication au niveau des établissements hospitaliers, de leur part, insistent sur leur déni. Pour eux, « il ne s’agit que d’une forte grippe saisonnière ». Mais les analyses faites par l’IPA ont affirmé le contraire. C’est donc une dangereuse épidémie qui touche la wilaya d’Oran, après avoir fait plus de 16 morts dans la capitale. D’où l’inquiétude des citoyens qui se bousculent au niveau des pavillons spécialisés au niveau des hôpitaux, ainsi que les EPSP. Du coup, plus de 2 000 hospitalisations seraient enregistrées depuis le début de la propagation de cette maladie, qui peut facilement muter en grippe H1N1, notamment chez les femmes enceintes ainsi que les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies chroniques.
