Le Dr Nouredine Mélikechi nommé ambassadeur du Delaware sur la planète Mars, Un Algérien sur la planète Mars

Le Dr Nouredine Mélikechi nommé ambassadeur du Delaware sur la planète Mars, Un Algérien sur la planète Mars

laune (1).jpgL’événement n’est pas des moindres : un scientifique algérien est nommé par le gouverneur du Delaware ambassadeur de l’Etat sur la planète Mars. Nourredine Mélikechi est, en effet, un physicien de renom et, à ce titre, il officie comme doyen du College of Mathematics, Natural Sciences and Technology de l’université du Delaware.

Un titre et des compétences grâce auxquels l’enfant de Thénia a été choisi pour être de l’importante mission scientifique dite «Chem Cam on Mars», dont la sonde spatiale sera lancée samedi par une fusée Atlas V541.

L’événement prévu vers 10h depuis la station de Cap Canaveral (Floride) se produira aux environs de 15h, heure algérienne. Sans doute, la certitude qu’un Algérien ait enfin réussi aussi brillamment que ses pairs américains oblige-t-elle ses concitoyens à voir la retransmission du lancement de la navette en direct.

Une occasion pour tous de vivre cette fierté d’avoir un compatriote parmi la crème mondiale de la science et de la technologie. Cela pour l’aspect forme. Quant au fond, le Dr Nourredine Mélikechi et son assistante Mezzacappa auront pour mission d’analyser depuis la NASA «des résultats par un laser embarqué sur le Rover qui va scanner des rochers pour tous les éléments, y compris ceux qui peuvent indiquer la présence de vie».

Ils devraient aussi procéder à des analyses par spectroscopie de tout ce qui est lié à la lumière visible, au rayonnement électromagnétique dans toutes les gammes de fréquence, aux ondes élastiques dont le son ou les ondes sismiques. Ou encore des particules.

Une mission des plus ardues pour laquelle les promoteurs du projet nourrissent de grands espoirs de voir «Chem Cam» répondre à la double question de savoir s’il y avait une vie sur Mars et si l’homme peut y vivre dans le futur. Une quête d’autant plus prégnante que la planète Terre risque à terme de n’être plus aussi vaste pour contenir des habitants de plus en plus nombreux.

Les chercheurs de l’ANASA s’en inquiètent davantage que les politiques souvent soucieux de gagner des batailles de la production, donc de la suffisance alimentaire, quitte à polluer jusqu’à rendre perméable la couche d’ozone et, par là, aléatoire la vie sur terre. Un souci mondial à l’origine du traité de Kyoto que les grands pollueurs, dont la Chine et les Etats-Unis d’Amérique, refusent de ratifier. Mais un souci pour lequel les scientifiques, dont l’Algérien Nourredine Mélikechi, tentent inlassablement d’apporter des réponses.

Ce brillant physicien est né en 1958 à Thénia, ville où il a fait ses classes, du primaire et du moyen, avant d’obtenir un bac maths, après des études au lycée Abane-Ramdane d’El-Harrach. Après un DES en physique à Bab Ezzouar, il a gagné Londres où il a fait avec brio son PHD. Ses compétences lui ouvrirent ensuite les portes des universités américaines où, en tant que doyen de la Delaware University, il finit par s’imposer et intervenir, à l’ANASA même, sur des questions d’intérêt vital. Bonne chance Nourredine !

M. F.