La grève modestement suivie

La grève modestement suivie

arton4889-a67f7.jpgLa grève à laquelle a appelé la coordination des syndicats (SNAPAP, SNCCOPEN, SNTFP et SNITAP) des corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité, de plusieurs secteurs dont l’éducation, l’université, la formation professionnelle, la culture, la santé, les collectivités locales… a été relativement suivie.

C’est le cas dans les secteurs de la formation professionnelle et l’éducation où les taux de suivis étaient de 45 et 65 % environ, selon des échos. Dans les autres secteurs comme la santé, les collectivités locales, la culture, etc, la grève a été peu suivie, nous dit-on.

La fédération du syndicat des corps communs de l’enseignement supérieur n’a pas observé de grève hier, à cause, nous dit M. Kasssa qui est responsable du SNAPAP, des activités organisées par l’université à l’occasion du 35ème anniversaire du printemps Amazigh (20 avril), notamment le festival universitaire de la langue et culture Amazighe.

Une marche de la coordination à laquelle prendra part le Snapap sera conduite ce matin depuis la maison de la culture Taos Amrouche jusqu’au siège de la wilaya où un rassemblement sera observé aussi.

La coordination des syndicats des secteurs suscités réitère cette fois encore ses revendications antérieures dont « un décret d’application de l’abrogation de l’article 87 bis, la révision des statuts particuliers, une augmentation de salaire selon le pouvoir d’achat, l’application du décret présidentiel n° 14-266 du 28/09/2014, la révision de la classification des catégories selon les articles 89-224 et 89-225, l’intégration des contractuels, … », lit-on dans une déclaration-appel.

A noter que les enseignants-chercheurs exerçant en qualité de vacataires à l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont réclamé hier leur permanisation lors d’un rassemblement de protestation qu’ils ont observé devant le siège du rectorat au Campus Targa Ouzemour. Ils étaient environ une cinquantaine d’enseignants vacataires à participer à cette action.

Ces derniers ont déploré le fait qu’ils perçoivent toujours 12 000,00DA, ce qui ne leur permet pas avoir une vie sociale décente et ne peuvent aller loin dans leurs travaux de recherche. Ils ont par ailleurs déploré le peu de moyens dont ils disposent dans leur travail.